mercredi 16 octobre 2013

La mère d’une victime du massacre du camp Achraf dénonce le silence de l'Occident

                                     
CNRI - La mère d'un dissident iranien assassiné lors du massacre du 1er septembre au camp d’Achraf a affirmé que l'Occident devrait avoir « honte » de son silence et de son manque d'action qui a abouti à cette atrocité.
Le Dr Massoumeh Bolorchi, représentante du CNRI en Allemagne, appelle à une action internationale pour libérer les sept otages enlevés lors du massacre du 1er septembre. Elle appelle aussi l'ONU à envoyer des casques bleus pour protéger les réfugiés iraniens qui se trouvent au camp Liberty en Irak.
Lors d’un rassemblement d’Iraniens à Berlin, elle a dit : «Le martyre de 52 de mes plus chers frères et sœurs, mais aussi le martyre de mon fils héroïque, Rahman, me cause beaucoup de douleur et de souffrance.»
« Cependant je ne peux me résoudre à croire que je ne pourrai plus ni voir ni embrasser à nouveau mon fils, car je le vois dans le visage de chacun d’entre vous et dans votre détermination à renverser le régime.»
«En ce qui concerne la Résistance iranienne et le camp Achraf, la persévérance d’Achraf est un flambeau, une source de fierté et de détermination pour la victoire.»
« Quant à ceux qui au sein de l’ONU, aux Etats-Unis et en Europe cherchent à complaire aux mollahs, ce massacre est pour eux un motif de honte et de déshonneur. Nous avons averti à plusieurs reprises, verbalement et par écrit, dans nos lettres et lors de réunions, de conférences et de rencontres que le gouvernement irakien planifiait une autre catastrophe à la demande du régime iranien.»
«Mais aucune mesure concrète n’a été prise par le gouvernement allemand, le gouvernement américain ou l'ONU. »

Madame Bolorchi a dit avoir trois exigences principales : « premièrement, faire pression sur le gouvernement irakien pour qu’il libère les otages ; deuxièmement, l’installation d’une équipe d’observateurs permanents des Nations Unies et des Casques bleus au camp Liberty ; troisièmement, le lancement d’une enquête indépendante des Nations Unies sur les atrocités commises le 1er septembre.»
Le 1er septembre, les forces irakiennes ont attaqué le camp d'Achraf et massacré 52 membres des Moudjahidine du peuple d'Iran (OMPI). Ils ont aussi pris en otages sept habitants, dont six femmes.
Depuis ce jour, une grève de la faim est menée dans le monde par des opposants iraniens, mais aussi par plusieurs centaines d’habitants du camp Liberty. Les grévistes demandent instamment au gouvernement américain et à l’ONU de faire libérer les sept Achrafiens pris en otages par les forces irakiennes de Nouri Al- Maliki.

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