EDITION DE STRASBOURG - Mercredi 2 octobre 2013 - Lors de l’assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, hier à Strasbourg, un appel a été lancé pour la libération de sept otages iraniens dont on est sans nouvelles depuis un mois.
Leur disparition a coïncidé avec l’attaque du camp d’Achraf, près de Bagdad, où des Iraniens en exil, opposés au régime des mollahs, auraient dû être en sécurité.
Or le 1er septembre, six femmes et un homme ont disparu tandis que 52 personnes étaient assassinées par un commando.
Selon l’Organisation des moudjahidines du peuple iranien, cette tuerie a été perpétrée sur ordre de Téhéran avec la complicité d’hommes de main irakiens. Les 52 exilés ont été tués par balles, certains ayant été menottés, ce qui semble accréditer la thèse d’un massacre prémédité dans ce camp d’Achraf que le gouvernement irakien était censé protéger.
Hier à Strasbourg, MaryamRadjavi, présidente de la Résistance iranienne en exil, a appelé les Européens à faire pression sur l’Iran et sur l’Irak pour que les six Iraniens enlevés le 1er septembre soient libérés.
Elle a ajouté que l’élection du président iranien Rohani ne pourra être regardée comme un changement positif que si la libération des prisonniers politiques, la liberté des partis politiques, la liberté d’expression et la fin du projet d’armement nucléaire sont assurées, ce qui n’est pas le cas.
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