Aujourd’hui, la grève de la faim des habitants du camp Liberty et des Iraniens à Genève, Berlin, Londres, Ottawa et Melbourne entre dans son 60e jour. Demain elle entamera son 3e mois. La libération des sept Achrafiens pris en otage par les forces irakiennes est leur principale revendication.
Un médecin du camp Liberty, chargé de surveiller la santé des grévistes au jour le jour a écrit dans une lettre à la Haut commissaire des droits humains de l’ONU :
« La plupart des hommes et des femmes en grève de la faim ont perdu 20% de leur poids (…) Ils souffrent d’insomnie, de maux de tête, de vertiges, de troubles de la vue et de l’ouïe, de perte musculaire, de douleurs osseuses et articulaires, de manque de concentration.
« Je peux vous mentionner divers cas (…) leur vie est sérieusement en danger. Cette question concerne plus spécialement les femmes en grève de la faim. »
Il a ajouté que les habitants de Liberty sont « sur le point d’être victimes d’une catastrophe humanitaire, qui se déroule sous les yeux de la communauté internationale. Il est donc nécessaire que vous preniez des actions urgentes pour empêcher cette catastrophe. »
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 30 octobre 2013
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