Massacre d’Achraf – N°72
Ils sont interrogés par des agents de la force Qods
Selon des informations reçues de l’intérieur du régime iranien, les sept otages d’Achraf sont toujours dans la Zone Verte de Bagdad sous le contrôle des forces spéciales de Maliki. En les changeant constamment de place, le premier ministre irakien et son conseiller à la sécurité, Fallah Fayaz, cherchent à brouiller leurs traces pour que lorsqu’une prison est révélée et que l’ONU veut aller les voir, les otages n’y soient plus. Ils veulent noyer la vérité en la criblant de parasites pour prétendre ensuite que les otages ne sont pas aux mains du gouvernement irakien. Les otages sont déplacés de sites en sites dans des véhicules GMC gouvernementaux aux vitres teintées.
Personne, hormis les éléments dépendant du cabinet du premier ministre et de Fallah Fayaz, n’est autorisé à se rendre sur le lieu de détention des otages. Plusieurs agents de l’ambassade du régime iranien, liés au ministre du Renseignement (Vevak) et de la Force Qods se rendent sur le lieu de détention pour guider les interrogateurs et les tortionnaires de Maliki. Le 30 septembre, un agent de la force Qods a procédé à un interrogatoire des otages. Sous la pression et la menace il leur a demandé de retourner en Iran où ils n’auront pas le moindre problème. Ce mercenaire a dit aux otages que s’ils ne retournaient pas en Iran, le gouvernement irakien les déporterait pour les livrer au régime où les ferait condamner à de longues peines de prison. Pour aider les tortionnaires de Maliki, le Vevak et l’ambassade des mollahs leur ont envoyé quelques uns de leurs agents et des transfuges vendus au régime.
Maryam Radjavi, présidente élue de la Résistance iranienne, a déclaré le 30 septembre à l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe : « Le scénario de Maliki et de son conseiller à la sécurité Fallah Fayaz consiste à rejeter toute responsabilité dans les exécutions collectives des Achrafiens et à démentir une attaque et une prise d’otages. Mais l’ONU et les USA savent très bien que Maliki a opéré cette attaque sur Achraf et qu’il détient les otages. Nous leur avons donné des informations précises et détaillées. S’ils le veulent, et s’ils respectent leurs engagements répétés et permanents vis-à-vis de la santé et de la sécurité des habitants comme le stipule le protocole d’accord du 25 décembre 2011, s’ils le demandent à Maliki et le contraignent à respecter ses obligations internationales, il ne fait aucun doute que les otages seront rapidement libérés ou remis à un pays européen.
Le 19 septembre, Tahar Boumedra, conseiller de la mission d’assistance de l’ONU en Irak pour le dossier d’Achraf (2009-2012), a témoigné au siège de l’Onu à Genève : il est impossible que la MANUI et l’ambassade américaine ne sachent pas où se trouvent les otages (...) En 2009, quand les 36 otages ont été emmenés de Khalis, ils ont disparu et je les ai suivis. Ils étaient à Bagdad dans la Zone verte à 50 m du siège de la MANUI et à 50 m de la présidence irakienne dans un bâtiment portant la mention de « Haut Conseil de l’Education nationale ». Ils utilisaient l’Education nationale comme une prison secrète. Je suis allé les voir en présence d’officiers de la sécurité irakienne et je leur ai dit que nous étions désormais voisins et que je viendrai les voir tous les jours. Le jour suivant, je suis allé les voir ; on les avait transférés. »
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 2 octobre 2013
Ils sont interrogés par des agents de la force Qods
Selon des informations reçues de l’intérieur du régime iranien, les sept otages d’Achraf sont toujours dans la Zone Verte de Bagdad sous le contrôle des forces spéciales de Maliki. En les changeant constamment de place, le premier ministre irakien et son conseiller à la sécurité, Fallah Fayaz, cherchent à brouiller leurs traces pour que lorsqu’une prison est révélée et que l’ONU veut aller les voir, les otages n’y soient plus. Ils veulent noyer la vérité en la criblant de parasites pour prétendre ensuite que les otages ne sont pas aux mains du gouvernement irakien. Les otages sont déplacés de sites en sites dans des véhicules GMC gouvernementaux aux vitres teintées.
Personne, hormis les éléments dépendant du cabinet du premier ministre et de Fallah Fayaz, n’est autorisé à se rendre sur le lieu de détention des otages. Plusieurs agents de l’ambassade du régime iranien, liés au ministre du Renseignement (Vevak) et de la Force Qods se rendent sur le lieu de détention pour guider les interrogateurs et les tortionnaires de Maliki. Le 30 septembre, un agent de la force Qods a procédé à un interrogatoire des otages. Sous la pression et la menace il leur a demandé de retourner en Iran où ils n’auront pas le moindre problème. Ce mercenaire a dit aux otages que s’ils ne retournaient pas en Iran, le gouvernement irakien les déporterait pour les livrer au régime où les ferait condamner à de longues peines de prison. Pour aider les tortionnaires de Maliki, le Vevak et l’ambassade des mollahs leur ont envoyé quelques uns de leurs agents et des transfuges vendus au régime.
Maryam Radjavi, présidente élue de la Résistance iranienne, a déclaré le 30 septembre à l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe : « Le scénario de Maliki et de son conseiller à la sécurité Fallah Fayaz consiste à rejeter toute responsabilité dans les exécutions collectives des Achrafiens et à démentir une attaque et une prise d’otages. Mais l’ONU et les USA savent très bien que Maliki a opéré cette attaque sur Achraf et qu’il détient les otages. Nous leur avons donné des informations précises et détaillées. S’ils le veulent, et s’ils respectent leurs engagements répétés et permanents vis-à-vis de la santé et de la sécurité des habitants comme le stipule le protocole d’accord du 25 décembre 2011, s’ils le demandent à Maliki et le contraignent à respecter ses obligations internationales, il ne fait aucun doute que les otages seront rapidement libérés ou remis à un pays européen.
Le 19 septembre, Tahar Boumedra, conseiller de la mission d’assistance de l’ONU en Irak pour le dossier d’Achraf (2009-2012), a témoigné au siège de l’Onu à Genève : il est impossible que la MANUI et l’ambassade américaine ne sachent pas où se trouvent les otages (...) En 2009, quand les 36 otages ont été emmenés de Khalis, ils ont disparu et je les ai suivis. Ils étaient à Bagdad dans la Zone verte à 50 m du siège de la MANUI et à 50 m de la présidence irakienne dans un bâtiment portant la mention de « Haut Conseil de l’Education nationale ». Ils utilisaient l’Education nationale comme une prison secrète. Je suis allé les voir en présence d’officiers de la sécurité irakienne et je leur ai dit que nous étions désormais voisins et que je viendrai les voir tous les jours. Le jour suivant, je suis allé les voir ; on les avait transférés. »
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 2 octobre 2013
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