mardi 8 octobre 2013

L’enquête à la Maliki cherche à faire passer les victimes pour les auteurs de leur massacre à Achraf


Massacre d’Achraf – N°77
Les responsables du massacre manœuvrent pour manipuler l’enquête et échapper aux conséquences de leur crime contre l’humanité
Selon des documents dignes de foi obtenus de l’intérieur du régime iranien et pouvant être présentés à un tribunal, international, les agents de Jamil Chemari, le commandant de la police de Diyala, ont reçu l’ordre de Maliki  et du comité chargé de la répression d’Achraf au cabinet du premier ministre, ont été chargé de forger une mise en scène et d’assembler de fausses informations produites par une soi-disant commission d’enquête,  pour neutraliser toute investigation impartiale et indépendante sur le crime contre l’humanité commis à Achraf. Le but est également de permettre aux commanditaires et aux auteurs du crime, notamment Maliki, Fallah Fayaz, son conseiller à la sécurité, et le général Chemari, d’échapper aux conséquences de ce massacre. Cette enquête à la Maliki, est conçue pour faire passer de la façon la plus grotesque les victimes pour les auteurs de leur propre massacre.
Selon les documents, les points suivants doivent apparaitre dans la soi-disant enquête de Jamil Al Chemari :
1- Lors de l’incident et les jours suivants, les habitants d’Achraf n’ont pas autorisé la police et les forces de sécurité à entrer dans la base pour mener une enquête. En déplaçant les corps des tués, ils ont changé et manipulé les preuves du crime. 2-Ce n’est pas vrai qu’il y a eu exécutions et coups de grâce. Lors de la remise des corps aux forces irakiennes, elles n’ont pas vu de menottes et les habitants d’Achraf les avaient enlevées.
3- Après l’attaque les habitants d’Achraf n’ont pas autorisé les forces irakiennes à entrer à Achraf parce qu’ils ne voulaient pas qu’elles soient informées de leurs équipements et de leurs armes.

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