Jeudi 3 septembre, les forces irakiennes, sous le commandement du Comité gouvernemental chargé de réprimer le camp d'Achraf, sous la supervision de Faleh Fayyad, a bloqué l'entrée de pièces de rechange pour le générateur électrique du camp Liberty pour la deuxième journée consécutive.
Au début de l'été, avec une température atteignant plus de 50°C, un certain nombre de générateurs vétustes de Liberty sont tombés en panne et ont eu besoin d'une révision. Les résidents ont acheté les pièces de rechange nécessaires, à leurs propres frais et avec grande difficulté, mais les pièces n'ont pas été autorisées dans le camp.
Les moniteurs de l'UNAMI et les représentants de l'UNHCR ont été informés de l'état de casse des générateurs électriques depuis le mois dernier et y ont fait une inspection.
En plus de pièces du générateur, les forces irakiennes opérant sous la supervision de Faleh Fayyad, ont interdit l'entrée dans le camp aux équipements nécessaires à l'entretien des infrastructures du camp, aux pièces et de pneus de rechange pour véhicules, aux câbles électriques, aux fixations et à l'habillement le 3 septembre dernier.
Ces mesures constituent une violation du Mémorandum d'entente (Memorandum of Understanding, MoU) signé en décembre 2011 entre le gouvernement irakien et l'UNAMI, avec l'aval du gouvernement américain. Le Mémorandum d'entente stipule : "les lieux de transit doivent respecter les normes humanitaires et des droits humains" et "le gouvernement doit faciliter et permettre aux résidents, à leurs propres frais, d'entrer en contact bilatéral avec les entrepreneurs pour l'approvisionnement en équipement de survie et les biens de première nécessité, tels que l'eau, la nourriture, les télécommunications, l'assainissement, et l'équipement de maintenance et de réhabilitation."
La Résistance iranienne appelle les Nations Unies et le gouvernement des Etats-Unis, qui se sont engagés à plusieurs reprises et par écrit, à assurer le bien-être et la sécurité des résidents et à prendre des mesures immédiates pour mettre fin à ce blocus criminel et antihumain.
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