CNRI – Dans la matinée du samedi 5 septembre, le régime des mollahs a exécuté un prisonnier (Madjid Sassouli) dans la ville de Zabol (à l’est de l’Iran). Agé de 45 ans, Madjid Sassouli était un père de six enfants. Il avait passé les huit dernières années de sa vie dans les prisons du régime iranien.
Selon des rapports qui nous sons parvenus, le dimanche 6 septembre, au moins cinq condamnés à mort ont été placés en isolement dans la prison de Ghezel-Hessar (située près de la ville de Karaj à l’ouest de Téhéran), en vue de leur exécution dans les prochains jours.
Quatre de ces prisonniers (Ali Tafrechi, Hossein Rostami, Mahmoud Barati, Mehdi Rahimi) ont été détenus dans la prison de Ghezel-Hessar. Le cinquième prisonnier (prénommé Zanyar) a été détenu dans la prison de Fachafouyeh (une nouvelle prison, située au sud de Téhéran). Ces condamnés à mort sont accusés de délits liés au trafic de stupéfiants.
Par ailleurs, le dimanche 6 septembre, dans la prison de Bandar-Abbas (au sud de l’Iran), deux autres condamnés à mort (Ali Teymourian, âgé de 27 ans et originaire de la ville d’Abadan, Rassoul Mirzai, âgé de 54 et originaire de la ville d’Ispahan) ont été placés en isolement avant leur prochaine exécution. Eux aussi sont accusés de délits liés au trafic de stupéfiants.
Le bureau du Haut Commissaire de l’ONU pour les droits de l’Homme, Zeid Ra’ad Al-Hussein, a publié le 5 août un communiqué dans lequel il a déclaré : « Depuis le début de cette année, plus de 600 personnes ont été exécutées en Iran. L’an dernier, au moins 753 personnes ont été exécutées dans ce pays. »
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