« Il est vrai que nous nous félicitons de voir que votre organisation, Madame la présidente (Radjavi), a placé en tête d'affiche de ses combats, la lutte contre la peine de mort et la volonté affichée, si un jour vous arrivez au pouvoir, d'abolir la peine de mort. Ce combat doit être absolument incessant », a déclaré Me Patrick Baudoin, président d'honneur de la FIDH, à l’occasion de la Journée mondiale contre la peine de mort, le 10 octobre.
À cette conférence intitulée « Iran : droits de l’homme, stopper les exécutions », tenue à l’invitation du Comité de soutien aux droits de l’homme en Iran (CSDHI), d’autres personnalités sont également intervenues, notamment Maryam Radjavi (Présidente-élue du CNRI), Phumla Mandela (fille de Nelson Mandela), Mgr Jacques Gaillot, Rama Yade (ancienne secrétaire d'État chargée aux Droits de l'homme), Gilbert Mitterrand (Président de la Fondation France Liberté-Danielle Mitterrand), Me Henri Leclerc, président d'honneur de la Ligue des droits de l'homme, Tahar Boumedra (ancien directeur du bureau des droits humains de l'ONU en Irak), François Colcombet (co-fondateur du syndicat de la Magistrature), Jean-François Legaret (maire du 1er ardt de Paris), Jean-Pierre Brard (ancien député-maire).
Dans son intervention, le grand avocat des droits de l’homme a déclaré : « Hélas les multiples violations des droits de l'homme qui continuent de sévir en Iran dont votre organisation est l’une des premières victimes. Je voudrais juste faire 3 catégories d'observations. La première pour donner un petit signe d'optimisme dans ce monde de chaos. C'est tout de même de se féliciter de ce qu'a été hier le prix Nobel de la paix. S'en féliciter parce qu'il a été accordé à ce qu'on appelle des organisations de la société civile.
Et en particulier nous sommes spécialement concernés à la Fédération internationale des Ligues des droits de l'homme, puisque parmi les 4 organisations honorées, « le quartet », il y a la Ligue tunisienne de défense des droits de l'homme. Cette dernière est la plus ancienne organisation des droits de l'homme du monde arabe et d'Afrique. C'est une organisation qui a été créée en 1978 et qui constamment a été un véritable laboratoire d’idées, d’échanges, de dialogue, de démocratie en Tunisie.
Bien sûr la Tunisie n'est pas pour autant aujourd’hui assurée de lendemains complétement ensoleillés, mais je crois que ce signal fort donné par le jury du prix Nobel est un encouragement, est un signe d'espoir au-delà de la Tunisie pour toutes les personnes, tous ceux qui agissent au sein de ce qu'on appelle les sociétés civiles.
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