Maryam Radjavi, Présidente-élue de la Résistance iranienne, a salué les martyrs et les blessés de l'attaque criminelle du 29 octobre contre le camp Liberty, voyant en eux les symboles de l’admirable persévérance du peuple iranien dans son combat pour le renversement du fascisme religieux et l’instauration de la liberté.
Officiellement et légalement, a-t-elle déclaré, le gouvernement irakien et les Nations Unies doivent répondre de cette attaque, car ce sont eux qui, en signant un protocole d'accord fin 2011, ont établi le camp Liberty depuis quatre ans comme un « lieu de transit temporaire » (TTL). Or, les agents du régime iranien dans le gouvernement irakien sont directement responsables de l'attaque, à l’instar des six précédents massacres contre les camps d'Achraf et Liberty. Une réalité dont les États-Unis et les Nations Unies sont pleinement informés.
Par définition, a-t-elle ajouté, s’attaquer avec un barrage de roquettes à des réfugiés sans armes et sans défense, relève du crime contre l'humanité et les auteurs doivent être traduits en justice. Dans une conjoncture où le régime des mollahs a été contraint de reculer d’un pas dans son projet d’armes nucléaires, alors qu'il est rongé par des luttes intestines toujours plus acerbes, qu’il accumule des coups successifs en Syrie où ses commandants tombent les uns après les autres, et que l'esprit de protestation et de résistance dans la société iranienne est plus élevé que jamais, Khamenei a clairement besoin de commettre ce genre de tuerie pour préserver son pouvoir.
Cependant, ce régime ne pourra échapper à sa chute inéluctable, une exigence pressante du peuple iranien. Les martyrs et les blessés du camp Liberty viennent s’ajouter aux immenses sacrifices du peuple iranien dans son combat pour éradiquer la dictature religieuse du Guide suprême en Iran.
Le recours au crime contre l'humanité en ciblant les combattants de la liberté, a-t-elle souligné, est l'autre face des 1000 exécutions en Iran cette année, avec la complicité de l'ensemble des factions de la dictature. En tant que Président du régime et chef du Conseil suprême de sécurité nationale, Hassan Rohani est directement responsable de ce crime contre l'humanité. Le 31 août 2015, en taxant l'OMPI de terroriste et en déclarant que ‘‘nous frapperons avec force le terrorisme partout où il le faudra’’, il a préparé le terrain à ces forfaits.
La dirigeante de la Résistance iranienne s'est indignée : Avec l’envoi d’agents de son ministère du Renseignement (Vevak) au camp Liberty, le régime des mollahs préparait un nouveau crime ces derniers mois. La Résistance iranienne avait mis en garde à maintes reprises là-dessus par des dizaines de lettres, de communiqués, de réunions et d’appels téléphoniques aux responsables onusiens et américains.
Déplorant que les États-Unis et l'ONU aient manqué jusqu'ici à leurs engagements officiels et écrits sur la protection du camp Liberty, elle leur a demandé de garantir sérieusement la sécurité des habitants et de prendre des mesures urgentes pour soustraire le dossier et la gestion du camp des mains des agents du régime iranien au sein de l'État irakien.
Déplorant que les États-Unis et l'ONU aient manqué jusqu'ici à leurs engagements officiels et écrits sur la protection du camp Liberty, elle leur a demandé de garantir sérieusement la sécurité des habitants et de prendre des mesures urgentes pour soustraire le dossier et la gestion du camp des mains des agents du régime iranien au sein de l'État irakien.
Comment le camp Liberty pourrait-il être à l'abri d’attaques répétées, quand ce sont toujours les mêmes meurtriers des Achrafiens qui contrôlent le camp, et quand ces derniers continuent à vivre dans des baraquements vulnérables, privés des murs de protection en béton qui leur ont été enlevés et de leurs casques et gilets de protection », a-t-elle demandé.
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