Le mollah Ahmad Khatami, l'imam de la prière du vendredi du régime à Téhéran, a réitéré vendredi la légalité de la répression des femmes en Iran sur la base des lois fondamentalistes du régime.
« La loi pour lutter contre le mal-voilement a été adoptée dans le cadre de la Loi de 2007 approuvée par le Conseil Suprême de la Révolution Culturelle. Selon cette loi, 26 organismes gouvernementaux doivent se mettre au travail. Cette loi se compose de 310 articles précisant les tâches qui doivent être exécutées par ces organismes gouvernementaux », a-t-il affirmé.
La semaine dernière, le régime des mollahs a lancé un nouveau plan pour réprimer les femmes pour « port incorrect du voile. » Il a déployé quelque 7000 supposés « agents de police de la moralité » à Téhéran, chargés de réprimer les femmes dans les rues et d’alerter les organes officiels chargés de l’application de la loi, des cas de « mal-voilées » et autres « violations » des lois fondamentalistes des mollahs.
Khatami a déclaré : « Dans le plan de la police, la lutte contre le port incorrect du voile est soulignée comme légale et bonne, et ces mesures ne sont entreprises que par des officiers de police. Merci beaucoup à eux. » Khatami a également exprimé sa crainte de la propagation et de l’universalité de la technologie Internet.
Il a stipulé : « Il y a maintenant une guerre majeure dans le domaine culturel en particulier dans le cyberespace. Cette guerre est en cours dans les sites Web, les chaînes étrangères, l’audiovisuel et la presse écrite, dans le domaine des livres et aussi bien des films. Ce sont les armes de la guerre douce. »
Commentant le récent plan de sévir contre les femmes en Iran, Mme Farideh Karimi, une membre du Conseil national de la Résistance Iranienne (CNRI) et une militante des droits humains, a déclaré la semaine dernière :
« La répression des femmes est encore institutionnalisée en Iran. Les institutions répressives du régime sévissent de plus en plus contre les femmes de manière flagrante. Cela a été un principe du régime des mollahs dès son départ. L’ajout de 7000 forces dévouées à la répression des femmes et la discrimination entre les sexes, exprime bien cette réalité que Hassan Rouhani n’est pas différent des autres mollahs, et les espoirs pour une amélioration des droits des femmes en Iran que certains avaient préconisé au début du mandat de Rouhani en tant que Président, sont un mirage. Selon les lois du régime, Rouhani a le pouvoir d’arrêter les nouvelles mesures répressives contre les femmes. En refusant de le faire, il les approuve en pratique. »
Le régime iranien a pendu au moins 66 femmes et 2.300 hommes depuis qu’Hassan Rouhani a pris ses fonctions en tant que président en 2013.
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