Un groupe de travailleurs retraités de l’usine agro-sucrière Haft Tapeh (au sud de l’Iran), se sont rassemblés le lundi 29 mai pour protester contre le non-paiement de leurs retraites. Selon plus de 350 travailleurs qui ont participé au rassemblement, depuis mars 2015 lorsqu’ils ont pris leur retraite, ils n’ont pas reçu de pension de la part de leur employeur.
Le propriétaire n’a pas payé les 4 % de prime aux services sociaux des retraités pour les tâches difficiles et dangereuses, selon les manifestants. De plus, ils n’ont pas reçu leur prime de productivité pour 2015 et 2016. Les travailleurs ont souligné qu’ils avaient protesté à plusieurs occasions, mais jusqu’à maintenant, aucune des agences gouvernementales ne leur avait répondu.
Selon un représentant des travailleurs, ces derniers doivent recevoir des salaires décents qui leur permettent d’assurer leur bien-être, leur sécurité sociale et leur logement. Ils doivent bénéficier du droit à des organisations libres et indépendantes.
Chaque Iranienne et Iranien doit avoir un emploi et bénéficier de sécurité de l’emploi. A cette fin, il faut démanteler toutes les agences en ressources humaines et les intermédiaires impliquées dans le recrutement.
Or, le guide suprême des mollahs, Ali Khamenei et son corps des gardiens de la révolution ont monopolisé la part du lion de l’économie du pays. Ils possèdent et gèrent des milliers d’établissements financiers et commerciaux, d’unités de production et de services. Ils dilapident la richesse et les revenus du pays dans les opérations de guerre contre le peuple syrien ou la répression de la société iranienne. Ils livrent ce qui reste au pillage des autorités et des cercles du pouvoir.
Par conséquent, les principaux employeurs et oppresseurs de travailleurs, les forces répressives, le pouvoir judiciaire, le ministère du Travail, l’assurance sociale et la fausse organisation de défense des travailleurs se résument aujourd’hui dans l’appareil de Khamenei et ses gardiens de la révolution. C’est pour cela que les droits piétinés des travailleurs iraniens seront restitués quand disparaitra ce monstre de contrainte, de spoliation et d’exploitation.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire