mercredi 14 mars 2018

#IranProtestes: Iran : Un soulèvement conduisant au renversement


Iran-fête du feu
Les jeunes acteurs du soulèvement dans tout le pays sont déterminés à faire de la fête du Charshanbeh Suri (la Fête nationale iranienne du Feu) une étape épique vers la fin du sinistre régime des mollahs. De nos jours, on entend les cris des ouvriers, des travailleurs et des épargnants spoliés, ainsi que des étudiants, de Téhéran au Khouzistan, en passant par Ispahan, Arak et toute l'Iran.

Tous les signes indiquent que les manifestations et le soulèvement qui ont eu lieu dans tout le pays en décembre et au début de janvier 2018 se poursuivront malgré les actes répressifs et criminels du régime et malgré les hauts et les bas du mouvement, jusqu'au renversement de la dictature religieuse.
Tout porte à croire que ce régime a atteint son étape ultime. Comme Mme Maryam Radjavi, présidente élue de la Résistance iranienne, l'a répété à maintes reprises, la situation ne reviendra pas à celle d’avant le 28 décembre, date du début des manifestations. Une étincelle suffit pour renverser à nouveau la situation. Ce fait est si tenace que même les dirigeants du régime théocratique le reconnaissent.
Le ministre de l'Intérieur de Rohani, Rahmani Fazli, a déclaré le 11 mars que le « mécontentement » est à un tel point qu’« une étincelle suffit pour embraser » la société.
« Ils se sont propagés en une nuit ou deux à cent villes, avec des affrontements dans 42 villes, a-t-il déclaré (...) Car l’accumulation du mécontentement s'était accrue et avait pris une dimension généralisée ; il éclatait partout où il pouvait. Un examen plus approfondis nous permet de déceler d'autres facteurs qui ont été la principale cause des incidents et, malheureusement, nous sommes toujours exposés à ces incidents ».», a-t-il ajouté.
L'ampleur de ce soulèvement est telle que le régime a fait face à une crise même en son propre sein, et les effets de cette crise peuvent être aperçus même au cœur du pouvoir du régime, les Gardiens de la révolution (pasdaran).
Mohammad Ali Jafari, commandant en chef des pasdaran, a déclaré le 11 mars dans une aveux sans précédent que « la situation interne des pasdaran est une des préoccupation pour les dirigeants. Il faut une spiritualité et un moral djihadistes plus profonds ».
Le cauchemar de la « Charshanbeh Suri » pour le régime est le danger d’un autre soulèvement contre la dictature religieuse
Dans de telles circonstances, la Charshanbeh Suri et l'appel lancé par le siège social des Moudjahidine pour un « soulèvement contre la dictature religieuse » sont devenus un cauchemar pour les mollahs criminels.
Les commandants des Gardiens de la révolution (pasdaran), la police, le pouvoir judiciaire et les agents de Rohani ont recours à la menace et à l'intimidation dans leurs efforts pour empêcher les jeunes de participer à la fête du Charshanbeh Suri (Fête nationale du Feu) et de la transformer en un autre soulèvement.
Ils ont recours à des intimidations et ont annoncé la découverte de centaines de millions de pétards et de centaines de tonnes d'explosifs, menaçant les contrevenants d'arrestation et de sanction.
Alors que Khamenei a ridiculement émis ces dernières années des fatwas selon lesquelles la Charshanbeh Suri n'a aucun « fondement religieux », « fait beaucoup de mal » et « il convient de l'éviter » (agence de presse officielle IRNA, 14 mars 2009), le 10 mars de cette année, Mohammad Jafar Montazeri, Procureur général du régime des mollahs, a levé les rideaux et touché la source du problème. Il a déclaré que le régime ne s'oppose pas au principe de la Charshanbeh Suri et que nous ne pouvons et ne devrions pas combattre ces anciennes et vieilles cérémonies, mais la question la plus importante est que la cérémonie de la Charshanbeh Suri fait partie du projet qui vise à « mettre la République islamique d'Iran à genoux ».
Oui, les jeunes acteurs du soulèvement dans tout l'Iran sont déterminés à faire de la célébration de la Charshanbeh Suri un pas qualitatif vers la fin du régime théocratique et ils le feront certainement.
Par Mohammad Mohaddessin, Président de la Commission des Affaires étrangères du CNRI

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