Après 24 jours, il n'y a aucun rapport sur le lieu où se trouve Kianoush Abbaszadeh, un manifestant Dervish Gonabadi qui a été arrêté dans la 7e rue du Golestan à Téhéran, en Iran.
Lorsque les proches du prisonnier se sont rendus à la prison pour rendre visite à Kianoush, on leur a dit qu'il avait été sorti de la prison, il y a trois semaines, et que son nom ne figurait pas sur la liste des détenus.
Récemment, des agents du renseignement des pasdarans ont torturé mentalement la mère d'Abbaszadeh, le Dr. Nazila Nouri, qui est détenue dans la prison de Qarchak avec un certain nombre d'autres femmes derviches. Elle a été informée à plusieurs reprises des fausses confessions que son fils a faites, sous la menace, et que tous deux sont susceptibles d’être menacés à de lourdes peines. Des agents ont essayé de la forcer à faire de fausses confessions.
Précédemment, la famille de Kianoush Abbaszadeh n'a reçu aucune information de lui lorsqu’il se trouvait au poste de police de Shapour ou dans la section 209 de la prison d'Evine et savait seulement que le derviche avait été interrogé pendant des jours, torturé dans le but de lui faire faire de faux aveux et que sa vie était en danger.
Kianoush Abbaszadeh a passé un appel téléphonique d'une minute à sa famille le 27 mars, sans même savoir où il avait été détenu.
Un rassemblement de Derviches Gonabadi, le 19 février 2018, a tourné à la violence après l'intervention de la police. Les Derviches protestaient contre la détention d'un de leurs compagnons et le manque de responsabilité des agents quant à l'endroit où il était détenu et les accusations portées contre lui.
La Force de sécurité de l'État a attaqué les manifestants, tirant des coups de feu et se servant de gaz lacrymogènes et de matraques. Au moins trois manifestants Derviches Gonabadi ont été tués et plus de 600 ont été arrêtés.
De nombreux manifestants ont été gravement blessés par les unités anti-émeutes qiu ont utilisé des fusils à plomb. Des rapports indiquent que de nombreux manifestants blessés ont été arrêtés dans des hôpitaux par des agents du renseignement.
70 femmes arrêtées lors des manifestations des Derviches Gonabadi ont été transférées dans la prison de Qarchak, au sud-est de la capitale.
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