Zohreh Assadpour est l'une des femmes arrêtées à l'extérieur du ministère du travail le 8 mars dans la capitale iranienne. Elle a été transférée dans la prison de Qarchak à Varamine, avec d'autres détenus.
Après sa sortie de prison, elle a rédigé des observations dans un article intitulé « Qarchak ne nous quittera pas ».
L'article illustre les conditions de détention déplorables de la prison et le calvaire des détenues exploitées.
Le rapport dit en partie :
« Les fruits et légumes ne sont pas inclus dans les rations pénitentiaires et seuls ceux qui ont de l'argent y ont accès depuis le magasin de la prison. Même l'eau potable n'est pas disponible gratuitement. L'eau salée et amère à Qarchak ne convient même pas pour laver les vêtements ... En prison, vous devez avoir de l'argent pour acheter de l'eau en bouteille au magasin de la prison.
Gagner de l'argent est aussi une histoire distincte ; les prisonnières défavorisées n'ont pas d'autre choix que de travailler en prison ... Ces travailleuses ne sont pas payées par la prison, d'autres prisonniers doivent les payer et chaque prisonnier est obligé de leur payer 0.03 euros par mois comme salaire.
Les ouvriers de la prison doivent être à l'atelier avant 9 heures du matin jusqu'à 17 heures. Huit heures de travail par jour en échange de salaires extrêmement insignifiants !
La prison de Qarchak est une prison qui se trouve à Varamine et elle est dédiée aux femmes accusées de divers délits. La prison est située dans les déserts à l'est de Téhéran ce qui rend difficile, les visites pour les familles.
Source : Activistes des droits de l'homme en Iran - 21 mars 2018
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