Le 26 mars, un membre de la minorité arabe, Ali Sawari, emprisonné à la prison de Cheyban d’Ahvaz, est décédé des suites de tortures violentes. Les images du corps de ce prisonnier montrent de nombreuses lésions, contusions et brûlures dues à la flagellation et aux chocs électriques, ainsi que la présence de cavités sur sa tête et sa poitrine, indiquant la sévérité des tortures subies par ce prisonnier sans défense. Ali Sawari avait 50 ans et résidait à Ahvaz.
En même temps, on rapporte que les deux jambes de Kazem Sawari, un autre prisonnier de la prison de Cheyban, ont été brisées en raison de tortures graves, mais les responsables ont empêché son transfert à l'hôpital et a été placé en isolement.
Ali et Kazem Sawari ont tous deux été condamnés à la prison à vie et étaient en prison depuis quatre ans. Ces tortures ont été perpétrées par des tortionnaires criminels, dont un certain Hamidian.
Mercredi 28 mars, les proches et amis de ces prisonniers se sont rassemblés devant la prison d'Ahvaz et ont exigé que le meurtrier d'Ali Sawari soit présenté et puni. Cependant, les gardiens de prison ont brutalement attaqué les manifestants et arrêté plus de 30 personnes.
Exprimant sa profonde indignation concernant ces atrocités, la Résistance iranienne appelle les autorités internationales et les organisations de défense des droits de l'homme, à condamner ces crimes et à prendre des mesures immédiates pour libérer les détenus. Il faut une commission d'enquête sur la situation désastreuse des prisons iraniennes.
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