L'avocat, Abdulfatah Soltani, a organisé une grève de la faim depuis le 21 mars pour protester contre la discrimination imposée aux prisonniers politiques et aux prisonniers d'opinion dans les prisons du pays.
Le lauréat du Prix international des droits humains de Nuremberg, Soltani a été emprisonné pendant sept ans après avoir mis en lumière l'injustice imposée à ses clients. Il a été condamné à 18 ans de prison et 20 ans de privation d’exercice de son métier d'avocat pour « propagande contre le système ». Le verdict de la prison a ensuite été réduit à 10 ans.
Sur la base de l'article 134, si un défendeur est confronté à plus d'une accusation, c’est la peine la plus élevée qui sera prise en compte ; cela signifie que M. Soltani a purgé plus des deux tiers de sa peine et techniquement, il peut bénéficier d'une libération conditionnelle.
Cependant, les proches d'Abdolfatah Soltani affirment que son nouveau procès et sa libération conditionnelle sont, en quelque sorte, rejetés. Il y a quelques jours, les deux avocats de Soltani l'ont informé que leur demande de nouveau procès et / ou de libération conditionnelle avait été rejetée.
Source : Les droits de l’homme en Iran
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