dimanche 25 mars 2018

#IranProtestes; Iran : Golrokh Iraee dans l'état de santé très inquiétant après une grève de la faim de 50 jours


Golrokh Iraie Après 50 jours de grève de la faim, la prisonnière politique Golrokh Iraee est dans un état de santé alarmant dans la prison de Qarchak à Varamin, à l'ouest de Téhéran. Elle a perdu 20 kilos et souffre de dysfonction rénale et de gonflement des jambes.
 Golrokh Iraee est en grève de la faim depuis le 3 février 2018 pour protester contre son exil illégal de la prison d'Evine vers la prison de Qarchak, en violation du principe de la séparation des prisonniers de différentes catégories, le 24 janvier.

 Quatre experts de l'ONU ont publié une déclaration le 19 mars appelant à la libération immédiate des prisonniers politiques Atena Daemi et Golrokh Iraee. Ils ont exprimé leur inquiétude face aux coups et aux mauvais traitements infligés aux deux prisonnières. Ils ont dit que leurs efforts pour instaurer un dialogue avec le régime iranien sur la situation d'Atena Daemi et de Golrokh Iraee se sont révélés inutiles. Ils ont déclaré : « Leurs cas illustrent un harcèlement, une intimidation et une incarcération continus de ceux qui mènent des activités pacifiques et légitimes pour la défense des droits humains et des prisonniers d'opinion, souvent en utilisant des accusations liées à la sécurité nationale formulées de manière trop vagues, ou trop vastes ». 
 Egalement le 15 mars, le président de la sous-commission des droits de l'homme (DROI) du Parlement européen, M. Pier Antonio Panzeri (S & D, IT), s'est déclaré alarmé par la détention de deux femmes défenseuses des droits humains en Iran. Il a dit dans sa déclaration :
 « Je suis gravement préoccupé par la détention et le traitement cruel, inhumain et dégradant infligé à Atena Daemi et Golrokh Ebrahimi Iraee dans la prison de Shahr-e Rey. Elles sont considérées comme des prisonnières d'opinion par des organisations crédibles de défense des droits de l'homme. Elles purgent des peines d'emprisonnement longues et injustes qui ont été prononcées uniquement pour leur travail pacifique en faveur des droits humains.
 « Par conséquent, j'exhorte les autorités iraniennes à les libérer immédiatement et sans condition ».
 « Golrokh Ebrahimi Iraee et Atena Daemi devraient également recevoir des soins médicaux urgents et appropriés en raison de leur état de santé fragile et qui s’est détérioré à cause de leur longue grève de la faim et de leurs mauvais traitements, y compris le harcèlement et les agressions physiques par d’autres détenus et gardiens. J'appelle l'administration pénitentiaire et les autorités compétentes à garantir des contacts réguliers avec les membres de la famille, y compris des visites dans les prisons et des appels téléphoniques. J'appelle également les autorités à prendre des mesures immédiates pour améliorer les conditions de détentions et les infrastructures dans la prison de Shahr-e Rey ».
 Source : Les droits de l’homme en Iran

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