mercredi 7 mars 2018

#IranProtestes: Iran : Grève sèche du prisonnier politique Soheil Arabi


Iran : Grève sèche du prisonnier politique Soheil Arabi

Le prisonnier politique, Soheil Arabi, a commencé une grève sèche depuis le lundi 5 mars.
Dans un message écrit depuis la prison, et adressé au régime et à son système judiciaire, ce prisonnier politique a déclaré : « Vous avez violé mes droits. Laissez-moi au moins donner mes organes. Je ne suis pas certain de rester en vie encore un ou deux jours. Je ne mange pas de nourriture ni ne bois de l'eau et je ne permets même pas que l’on m’injecte un sérum. »

J'aurais dû être libéré le 29 août conformément à la loi, mais je suis toujours en prison et je n’ai même pas mes droits comme mon propre lit et la séparation des crimes selon le règlement de l'organisation pénitentiaire et je suis, comme beaucoup d'autres prisonniers politiques, incarcéré dans le quartier des prisonniers ordinaires qui sont souvent incités à nous harceler.
Après avoir été transféré à la prison du Grand Téhéran, j'ai été menacé de mort et violé et je me suis défendu à peine. Les responsables et agents pénitentiaires, incitait les prisonniers ou les infirmières se permettent de nous insulter, et quand je réponds, ils nous disent d'avoir les bonnes manières et la morale.
Notre crime, c'est que nous ne gardons pas le silence face à l'oppression.
Maintenant que vous ne me libérez pas et ne me laissez même pas rester avec mes amis comme Arash Sadeghi ou Manoochehr, laissez-moi au moins donner des parties de mon corps et mes organes.
Il convient de souligner que Soheil Arabi a été arrêté et condamné à la peine de mort dans la section 76 du tribunal pénal de Téhéran en septembre 2014 pour avoir insulté les saints et le prophète musulman sur Facebook. La Cour suprême de justice a également confirmé le verdict en décembre de la même année. Toutefois, la communauté internationale a protesté contre la condamnation de Soheil Arabi et, par conséquent, sa peine a été réduite à 7,5 ans d'emprisonnement et à l’interdiction de voyager à l'étranger pendant 2 ans.
Plusieurs personnes résistent ou refusent de recevoir des médicaments et des traitements au cours des derniers mois pour lutter contre la situation défavorable et la privation extrinsèque des prisonniers politiques et des prisonniers d'opinion.

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