CSDHI - La vente de bébés en Iran est l'un des problèmes sociaux qui a étendu son ombre sur les familles et la société iranienne sous la dictature religieuse.
Les titres choquants sur la vente de bébés en Iran ces dernières années, dont on a beaucoup parlé dans le cyberespace, dérangent l'opinion publique.
Le 14 mai, des personnes qui s'occupaient de nouveaux-nés dans la province de Golestan ont été arrêtées.
Bien qu'il s'agisse d'un des nombreux cas de trafic de nourrissons rendus publics par les médias, cet exemple révèle une tragédie qui suscite beaucoup d'amertume dans les familles iraniennes.
Un trafiquant qui vend des bébés à Téhéran a déclaré à propos de la situation familiale de ses victimes : « Ces enfants sont principalement vendus en raison de la pauvreté et des carences des familles. Nous ne pouvons vraiment pas obtenir de chiffres précis sur la situation de ces enfants, sur ceux qui ont été achetés ou vendus. »
Un regard sur ce phénomène nous dévoile l'amère vérité de la situation désastreuse des familles iraniennes plongées dans la misère résultant de la politique gouvernementale qui rend la population si pauvre que des parents se voient contraints, juste pour survivre, de vendre leur enfant.
Soheila Jeloudarzadeh, membre de la commission sociale du Majlis, a récemment évoqué la vente de bébés dans le pays : « Comme il s'agit d'un délit et qu'il est commis en secret, nous n'avons pas de statistiques officielles, à moins d'enquêter sur le sujet par le biais d'arrestations et de plaintes pour obtenir des chiffres approximatifs. »
« Étant donné la crise économique, nous assistons à la vente et à l'achat de bébés et même d'enfants plus âgés », a-t-elle ajouté.
Jeloudarzadeh indique que la pauvreté est la cause de la vente de bébés et ajoute : « La raison de l'achat et de la vente d'enfants dans notre pays est la pauvreté générale et le manque de sensibilisation... Partout où il y a de la pauvreté, il y a des ventes d'enfants. Dans notre pays, la pauvreté générale a conduit à une augmentation de la vente et de l'achat de bébés et d'enfants ».
La pauvreté en Iran résulte aussi de la corruption généralisée du pouvoir clérical dans ce pays riche en pétrole et en gaz, en ressources et en mines.
Dernièrement Heshmatollah Falahatpisheh, membre de la Commission de la sécurité et des affaires étrangères au Majlis, a tout bonnement déclaré au site Etemad Online le 20 mai : « Nous gagnons 200 milliards de tomans (42 690 000 €) par jour avec l'augmentation du prix de l'essence... 200 milliards de tomans par jour c'est le revenu moyen provenant de l'augmentation du prix de l'essence et de la vente de l'excédent à l'étranger... Nous pouvons donner 200 milliards par jour à diverses provinces pour résoudre leurs propres problèmes. »
Il a également parlé jeté un énorme pavé dans la marre en racontant : « quand je suis allé en Syrie, certains ont dit que j'avais engagé des frais. Mais je le répète, nous avons peut-être donné à la Syrie 20 à 30 milliards de dollars, et nous devons les lui reprendre. » jusqu'à présent les Etats-Unis avait placé la barre à 16 milliards de dollars dilapidés dnas la guerre en Syrie. Désormais les pontes du régime parle de 30 milliards...
Comment s'étonner alors que la population saignée à blanc, soit acculée à la vente de bébés et que ce soit devenue si commune qu'elle se "commande" depuis la maternité.
Source : Iran Focus (site anglais)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire