CSDHI - Masoud Molavi Vardanjani, un ancien gardien de la Révolution (un pasdaran), aurait été assassiné par les forces de sécurité iraniennes en Turquie en novembre 2019. (Photo) Dans une fiche d'information publiée vendredi 22 mai 2020, le département d'État américain a souligné les allégations selon lesquelles, depuis son arrivée au pouvoir, le régime iranien a été impliqué dans plus de 360 assassinats, complots terroristes et attaques et actes de terrorisme dans plus de 40 pays.
« De hauts responsables iraniens ont déclaré que l'Iran suit et surveille constamment les dissidents iraniens dans d'autres pays pour les « réprimer » et « frapper des coups décisifs », indique la fiche d'information et prétend que la « campagne mondiale de terreur » de l'Iran a inclus pas moins de 360 assassinats ciblés dans d'autres pays ainsi que des attentats à la bombe qui ont tué et mutilé des centaines de personnes.
Selon la fiche d'information, les États-Unis estiment que ces assassinats ont été principalement perpétrés par la Force Qods des Gardiens de la Révolution (des pasdarans) et le ministère du renseignement, mais aussi par des tiers et des mandataires tels que le Hezbollah du Liban.
La fiche d'information du Département d'Etat indique également que l'Iran utilise une couverture diplomatique et qu’il est prêt à recourir à des gangs criminels et à des cartels de la drogue pour mener ses opérations clandestines à l'étranger.
Des responsables gouvernementaux, ainsi que des militants de la société civile iranienne et des journalistes à l'étranger, figurent parmi les cibles du régime, indique la fiche d'information.
L'assassinat du chef de l'opposition irano-kurde Sadeq (Sadegh) Sharafkandi et de trois autres personnes au restaurant grec Myknonos à Berlin en 1992 et l'attentat à la bombe contre le bâtiment de l'Associación Israelita Argentina (AMIA) à Buenos Aires en 1994 sont les cas historiques les plus connus des Opérations iraniennes à l'étranger. L'Iran a toujours nié toute implication dans ces incidents.
L'assassinat de Masoud Molavi Vardanjani à Istanbul en novembre 2019 est l'un des cas les plus récents où le régime iranien a été pointé du doigt. Le controversé rédacteur en chef du site web "La boîte noire" qui avait publié des allégations de corruption au sein de l'élite militaire ainsi que le fils de Khamenei, Mojtaba, ont été assassinés dans la rue en Turquie. Selon de hauts fonctionnaires turcs cités par Reuters en mars, le meurtre a été perpétré à l'instigation de deux agents des services de renseignement stationnés dans le consulat d'Iran en Turquie.
L'Iran a également accusé à plusieurs reprises de trahison les journalistes travaillant pour les médias de langue persane à l'étranger et les a menacés pour les empêcher de faire des reportages sur des informations fortement censurées à l'intérieur du pays.
L'Iran a également accusé à plusieurs reprises de trahison les journalistes travaillant pour les médias de langue persane à l'étranger et les a menacés pour les empêcher de faire des reportages sur des informations fortement censurées à l'intérieur du pays.
Source : Radio Farda
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