CNRI Femmes – La grève de la faim de Sakineh Parvaneh a commencé le lundi 25 mai 2020, pour protester contre sa condamnation à cinq ans de prison et le non-respect par les autorités du principe de séparation des catégories de détenues.Le tribunal révolutionnaire de Téhéran a condamné la prisonnière politique kurde à cinq ans de prison et à une interdiction de deux ans d’appartenance à des groupes politiques.
Sakineh Parvaneh est issue d’une famille kurde de la province du Khorassan, dans le nord-est de l’Iran.
Elle a été transférée dans le quartier des femmes de la prison d’Evine après la période d’interrogatoire.
En mars 2020, elle a été punie pour avoir griffonné des slogans hostiles au régime sur les murs de sa cellule. Elle a ensuite été envoyée en exil à la sinistre prison de Qarchak, en banlieue de Téhéran.
De l’isolement à l’hôpital psychiatrique
Sakineh Parvaneh a été placée en quarantaine à la prison de Qarchak après 25 jours passés à l’hôpital psychiatrique d’Aminabad à Shahr-e-Rey. Elle avait été battue à plusieurs reprises pendant sa quarantaine, comme en témoignent les gonflements et les contusions sur son visage.
Elle a été maintenue dans le service de quarantaine pendant plusieurs semaines après son transfert. Elle a ensuite été emmenée dans la section 3, où se trouvent les condamnées pour des délits liés à la drogue et aux finances. Les informations indiquent que d’autres prisonnières l’ont harcelée.
La prisonnière politique Golrokh Ebrahimi Iraee a envoyé une lettre depuis la prison de Qarchak dans laquelle elle révèle que le régime exerce une pression accrue sur deux prisonnières politiques kurdes en les ayant transférées dans ce terrible pénitencier.
Le régime bat et harcèle les prisonnières politiques et les envoie dans des hôpitaux psychiatriques sous prétexte de maladie mentale. Il s’agit d’une méthode courante de répression des prisonnières.
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