CNRI Femmes – Nous avons reçu des informations sur des militantes civiles en Iran, concernant de nouvelles condamnations, ainsi que des convocations et des détentions en mai.
La situation de certaines militantes civiles, dont Somayeh Ramouz, Sakineh Parvaneh, Akram Rahimpour et Zohreh Assadpour, est présentée ci-dessous.
Nouvelles peines pour les prisonnières politiques
Sakineh Parvaneh, une prisonnière politique détenue à la prison Qarchak à Varamine, a été condamnée à cinq ans de prison et à une interdiction de deux ans d’appartenance à des groupes politiques. La branche 26 du tribunal révolutionnaire de Téhéran a rendu son verdict le 25 mai 2020.
Sakineh Parvaneh a été battue à plusieurs reprises depuis son arrestation et a été conduite plusieurs fois dans un hôpital psychiatrique. Elle s’est également vu refuser le droit de passer des appels téléphoniques ou de rendre visite à sa famille depuis son arrestation. Sakineh Parvaneh est actuellement détenue au quartier 3 de Qarchak, avec les détenues accusées de délits liés à la drogue.
Arrestation et nouveaux procès contre des militantes civiles
Somayeh Ramooz, une femme de 37 ans originaire de Bouchehr, a annoncé qu’elle était transférée au centre de détention des services de renseignement de cette ville le 23 mai 2020. Elle a été arrêtée le 9 mai 2020 par le bureau du renseignement de Bouchehr et y a été détenue pendant deux semaines. Coiffeuse, Somayeh a été arrêtée pour ses activités sur les médias sociaux.
Les responsables du bureau de renseignement ont ordonné à son mari, sous la menace, de ne rien dire de aux médias.
Le 19 mai 2020, Akram Rahimpour, l’épouse de Jafar Azimzadeh, militant des droits du travail emprisonné et secrétaire du Syndicat libre, a reçu une convocation. Akram Rahimpour doit se présenter pour se défendre des accusations portées contre elle.
Récemment, des agents du ministère du renseignement l’ont menacé dans des appels téléphoniques à la suite de quoi son mari, Jafar Azimzadeh a été traduit en justice pour une nouvelle mise en examen.
Zohreh Assadpour, une militante des droits des femmes, a été convoquée au tribunal de Racht. Elle avait été précédemment détenue par les forces de sécurité dans cette ville du nord de l’Iran le 4 janvier 2020.
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