Le égime iranien a intensifié sa campagne de chantage pour forcer la communauté internationale à céder aux demandes isolantes de Téhéran qui a annoncé avoir commencé l’enrichissement de l’uranium à 20% sur son site nucléaire de Fordow. Lundi, les Gardiens de la révolution du régime (CGRI) ont illégalement saisi un navire sud-coréen dans le golfe Persique.
La communauté internationale doit prendre des mesures fermes puisque les activités belligérantes de Téhéran se sont poursuivi malgré la persistance politiques de complaisance des puissances occidentales.
Le régime a blâmé la communauté internationale pour ne pas avoir respecté l’accord nucléaire de 2015 (JCPOA). Téhéran a également d’accuser le navire sud-coréen de polluer le golfe Persique.
Pourtant, le quotidien Vatan-e Emrooz, un média lié au CGRI, a confirmé lundi les véritables intentions du régime dans ces actions, qui font partie de sa campagne d’extorsion.
«L’enrichissement de l’uranium à 20% était la carte gagnante face aux gouvernements occidentaux. Le gouvernement [Hassan] Rohani, au début des pourparlers sur le nucléaire à Genève deux ans avant le JCPOA, a généreusement accepté l’accord en échange de la levée des sanctions et de la reconnaissance du droit de l’Iran à l’enrichissement, dont rien n’a été réalisé. Désormais, dans de telles circonstances, cette concession peut à nouveau contraindre les signataires du JCPOA à honorer leurs obligations au titre du JCPOA, et ainsi rendre l’équilibre des obligations et des devoirs vis-à-vis de l’accord nucléaire. En d’autres termes, les experts estiment que le début de l’enrichissement de 20% de l’Iran pourrait augmenter la probabilité de lever les sanctions beaucoup plus qu’auparavant », a écrit lundi Vatan-e Emrooz.
Le régime a commencé à violer ses engagements en 2018. Ce chantage nucléaire devait forcer les signataires européens de cet accord à fournir des mesures d’incitation financière au régime, qui était sous les sanctions des États-Unis. Cette dernière se sont retirés du JCPOA en 2018, invoquant le non-respect de l’accord par l’Iran et sa violation de «l’esprit du JCPOA» en répandant le terrorisme dans la région.
Le Conseil national de la résistance iranienne (CNRI), qui a joué un rôle central dans la dénonciation des activités nucléaires du régime, a révélé plus tard comment le régime avait trompé la communauté internationale et poursuivi son programme d’armes nucléaires tout en signant le JCPOA.
L’étonnante fidélité de l’Union européenne au JCPOA moribond a encouragé le régime à compter sur la politique de complaisance de l’UE pour poursuivre son chantage nucléaire.
«La saisie du navire sud-coréen dans les eaux du golfe Persique envoie un message sérieux au gouvernement sud-coréen. Un message qui offre à Séoul deux options, soit choisir de payer sa dette de longue date envers Téhéran, soit (faire un compromis pour) la sécurité de son utilisation des voies navigables du golfe Persique dans ses relations avec ses partenaires arabes », a écrit Vatan-e Emrooz.
Ces mots confirment clairement la piraterie et le terrorisme parrainés par l’État. Pourtant, jusqu’à présent, la communauté internationale n’a pas agi de manière ferme face à téhéran.
Le régime a recouru souvent à l’extorsion pour atteindre ses objectifs malveillants. Le premier cas était la crise des otages de l’Iran en 1979 lorsque les forces du régime ont pris d’assaut l’ambassade des États-Unis à Téhéran et ont pris en otage le personnel américain. Le diplomate terroriste iranien Assadollah Assadi a été pris en flagrant délit en 2018 pour avoir tenté de mettre une bombe dans le rassemblement du CNRI à Paris, en France.
Simultanément au procès d’Assadi le 3 décembre en Belgique, le régime a annoncé qu’il allait pendre le Dr Ahmadreza Djalali, un universitaire irano-suédois qui enseignait en Belgique. Le ministre des Affaires étrangères du régime, Mohammad Javad Zarif, a explicitement appelé à un échange de prisonniers, soulignant l’intention du régime d’utiliser Djalali pour faire pression sur le gouvernement belge afin qu’il libère Assadi.
En s’emparant du navire sud-coréen et en augmentant son niveau d’enrichissement d’uranium, le régime entend exploiter la situation politique aux États-Unis et faire pression sur la communauté internationale pour qu’elle atteigne ses objectifs malveillants.
L’Union européenne mène depuis longtemps une politique de complaisance a fourni au régime des mesures incitatives, mais elle n’a fait qu’enhardir le régime. En fait, les négociations avec Zarif, qui était impliqué dans le complot d’attentat à la bombe de 2018 en France en tant que supérieur d’Assadi, et qui est impliqué dans la politique d’extorsion du régime, encouragera le régime à poursuivre sur cette voie.
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