lundi 15 février 2021

De lourdes peines de détention confirmées pour de jeunes militantes en Iran


 CNRI Femmes – Les cours d’appel du régime clérical ont confirmé un total de 10 ans de prison pour les jeunes militantes iraniennes, Zahra Mohammadi et Marjan Es’haghi.

La cour d’appel de la province du Kurdistan a confirmé cinq ans de prison pour Zahra Mohammadi. Le 16 février 2020, le tribunal révolutionnaire de Sanandaj avait prononcé une peine de 10 ans de prison pour Zahra Mohammadi, accusée d’avoir « formé un groupe en vue de troubler la sécurité nationale ».

Zahra Mohammadi, 28 ans, a été arrêtée le 23 mai 2019, et a été temporairement libérée sous une caution de 700 millions de tomans de la prison centrale de Sanadaj le 2 décembre 2019.

Pendant sa détention, les agents de renseignement lui ont fait signer de faux aveux contre elle-même, en la menaçant d’arrêter les membres de sa famille. Mme Mohammadi n’a pas eu accès à son avocat jusqu’à la fin de ses interrogatoires.

Mme Mohammadi est membre de l’association Nojin qui est active dans la protection de l’environnement, la lutte contre les feux de forêts et l’enseignement de la langue kurde aux enfants de la province du Kurdistan.

La cour d’appel de la province de Téhéran a confirmé une peine de 5 ans de prison pour la militante étudiante Marjan Es’haghi qui a été arrêtée après avoir participé à un rassemblement d’étudiants à l’université de Téhéran. La 15e branche du tribunal révolutionnaire de Téhéran l’avait précédemment condamnée à cinq ans de prison.

Marjan Es’haghi est étudiante en sciences politiques à Téhéran. Elle a été arrêtée après avoir participé à un rassemblement d’étudiants à l’université de Téhéran le 17 novembre 2019 alors qu’elle quittait le campus.

Des agents des services de renseignements des gardiens de la révolution l’ont emmenée au quartier 2A de la prison d’Evine, qui est leur centre de détention. Le 4 décembre 2019, elle avait libérée sous caution après 18 jours d’interrogatoire, jusqu’à ce qu’une décision finale soit prononcée sur son dossier. Mme Es’haghi est accusée de « rassemblement et collusion contre la sécurité nationale ».

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