jeudi 25 février 2021

Un juge menace un prisonnier politique de la peine de mort un an après son arrestation

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Majid Khademi

CSDHI – Le prisonnier politique Majid Khademi est menacé de mort par le juge dans son affaire.

Un an après son arrestation, le prisonnier politique de 29 ans se trouve toujours dans une situation incertaine à la prison de Behbahan. En plus de cette incertitude, il est privé de tout contact avec sa famille.Les agents du régime des mollahs l’ont arrêté fin 2019. C’était à l’occasion des manifestations nationales contre le prix du carburant à Behbahan, dans la province iranienne du Khouzistan.

Pendant deux mois, il a subi des pressions énormes. Il a supporté des interrogatoires et diverses tortures de la part des pasdarans et des agents du service du renseignement.

Les agents répressifs ont arrêté et interrogé le prisonnier politique Majid Khademi. Les accusations portées contre lui sont « activités contre la sécurité nationale », « destruction des biens publics », « destruction de banques et incendie à des lieux publics et gouvernementaux », « insulte de Khamenei » et « communication avec l’OMPI et des groupes dissidents. »

Son avocat n’a pas eu l’autorisation d’accéder à son dossier. Il n’a eu accès qu’aux sections autorisées par le ministère du renseignement.

Un juge le menace de mort

Selon une source bien informée, le juge chargé de l’affaire l’a menacé de mort. En effet, il lui a dit qu’il serait condamné à mort.

Le service du renseignement de Behbahan et les pasdarans ont fait pression sur la famille de Khademi pour qu’elle ne parle pas aux médias.

La justice iranienne n’a même pas autorisé la libération sous caution de Majid Khademi en attendant son assignation. Les autorités en ont informé sa famille.

L’organisation Human Rights Monitor appelle le secrétaire général des Nations unies, le Haut-commissaire aux droits humains, le rapporteur spécial sur les droits humains en Iran et d’autres organisations de défense des droits de l’homme à faire pression sur le régime iranien pour qu’il autorise une délégation internationale à visiter les prisons iraniennes et à rencontrer les prisonniers politiques.

Source : Iran HRM

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