L’eurodéputée slovaque Edith Bauer dénonçait la situation des femmes en Iran le 9 avril dans une conférence au Parlement européen à Bruxelles, aux cotés de Maryam Radjavi, la dirigeante de l’opposition iranienne et de nombreux dignitaires et parlementaires :
Je suis très heureuse que Madame Radjavi se trouve parmi nous aujourd’hui, en ce début de nouvelle année iranienne. J’ai toujours admiré son courage et celui des femmes iraniennes dans le mouvement, parce qu’elles se sont dressées contre un des régimes les plus violents au monde.
L’an dernier, Hassan Rohani est devenu le nouveau président iranien. Les médias étaient remplis d’articles comme quoi Rohani était un modéré, que l’on pouvait faire des affaires avec lui et que c’était un homme qui pouvait améliorer les droits humains en Iran. En réalité, Rohani est un homme qui est au cœur de ce régime brutal depuis de nombreuses années.
Nous avons pensé que la situation des droits humains ne pouvait pas être pire que sous le radical Ahmadinejad. Mais c’est le cas sous Rohani. Nous pensions que les droits des femmes ne pouvaient pas être pires, mais c’est le cas. Nous pensions que les droits des minorités et des opposants ne pouvaient empirer, mais c’est le cas.
Non seulement Rohani n’a pas rendu la vie meilleure pour les Iraniens, mais il l’a rendue pire.
En 2013, près de 700 personnes ont été pendues, dont une grande partie après la venue de Rohani au pouvoir. Permettez moi de mentionner le cas d’une jeune femme, Rayhaneh Jabbari qui est emprisonnée depuis 2007 et doit être exécutée pour s’être défendue contre un agent du renseignement iranien qui voulait la violer. Le cas de Rayhaneh est une indication de la manière dont les femmes sont traitées dans tous les domaines de la législation iranienne, du droit de divorcer, le droit à la garde des enfants ; les femmes en Iran sont vraiment loin d’avoir des droits égaux, les difficultés qu’elles connaissent dans l’éducation et en politique. La vie des femmes sous le régime iranien est terrible.
Comme cela a été dit, le Parlement européen la semaine dernière a adopté une résolution condamnant les violations des droits de l’homme en Iran. Outre le fait que nous pourrions considérer cette résolution pas très vigoureuse, les autorités iraniennes ont eu des réactions hystériques contre cette résolution. Il semble que le régime iranien n’est pas capable de comprendre la nécessité des droits humains et considère toute critique à la pratique de la torture et des exécutions comme une attaque contre sa souveraineté.
C’est juste et approprié que le régime subisse des actions plus nombreuses et plus fortes vis-à-vis de ses violations des droits humains. Le dossier des droits humains de l’Iran doit être renvoyé devant le conseil de sécurité de l’ONU. Le régime iranien ne peut pas nous lier les mains sur ses exactions sous la raison que nous sommes engagés dans des négociations nucléaires avec eux. Ayant à l’esprit ce qui est en jeu, j’ai toujours été très fière et le suis toujours de soutenir Mme Radjavi et le mouvement qu’elle dirige, qui a une telle influence féminine dans ses rangs. Je sais qu’avec le travail excellent de cet incroyable mouvement de femmes qui existe à l’intérieur de l’Iran, le changement arrivera bientôt, pas sous la forme d’une autre supposé modéré qui n’apporte rien, mais un changement de régime avec un gouvernement démocratiquement élu qui défende l’égalité des femmes et les droits humains élémentaires. Bonne chance Mme Radjavi.
Nous avons pensé que la situation des droits humains ne pouvait pas être pire que sous le radical Ahmadinejad. Mais c’est le cas sous Rohani. Nous pensions que les droits des femmes ne pouvaient pas être pires, mais c’est le cas. Nous pensions que les droits des minorités et des opposants ne pouvaient empirer, mais c’est le cas.
Non seulement Rohani n’a pas rendu la vie meilleure pour les Iraniens, mais il l’a rendue pire.
En 2013, près de 700 personnes ont été pendues, dont une grande partie après la venue de Rohani au pouvoir. Permettez moi de mentionner le cas d’une jeune femme, Rayhaneh Jabbari qui est emprisonnée depuis 2007 et doit être exécutée pour s’être défendue contre un agent du renseignement iranien qui voulait la violer. Le cas de Rayhaneh est une indication de la manière dont les femmes sont traitées dans tous les domaines de la législation iranienne, du droit de divorcer, le droit à la garde des enfants ; les femmes en Iran sont vraiment loin d’avoir des droits égaux, les difficultés qu’elles connaissent dans l’éducation et en politique. La vie des femmes sous le régime iranien est terrible.
Comme cela a été dit, le Parlement européen la semaine dernière a adopté une résolution condamnant les violations des droits de l’homme en Iran. Outre le fait que nous pourrions considérer cette résolution pas très vigoureuse, les autorités iraniennes ont eu des réactions hystériques contre cette résolution. Il semble que le régime iranien n’est pas capable de comprendre la nécessité des droits humains et considère toute critique à la pratique de la torture et des exécutions comme une attaque contre sa souveraineté.
C’est juste et approprié que le régime subisse des actions plus nombreuses et plus fortes vis-à-vis de ses violations des droits humains. Le dossier des droits humains de l’Iran doit être renvoyé devant le conseil de sécurité de l’ONU. Le régime iranien ne peut pas nous lier les mains sur ses exactions sous la raison que nous sommes engagés dans des négociations nucléaires avec eux. Ayant à l’esprit ce qui est en jeu, j’ai toujours été très fière et le suis toujours de soutenir Mme Radjavi et le mouvement qu’elle dirige, qui a une telle influence féminine dans ses rangs. Je sais qu’avec le travail excellent de cet incroyable mouvement de femmes qui existe à l’intérieur de l’Iran, le changement arrivera bientôt, pas sous la forme d’une autre supposé modéré qui n’apporte rien, mais un changement de régime avec un gouvernement démocratiquement élu qui défende l’égalité des femmes et les droits humains élémentaires. Bonne chance Mme Radjavi.
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