vendredi 30 mai 2014

Interdiction faites aux négociants irakiens d’entrer à Liberty pour discuter de l’achat des biens d’Achraf

               
     Ces neuf derniers mois, 71 commerçants ont été renvoyés à l’entrée de Liberty

 Le 27 mai, un homme d’affaire irakien s’est rendu au camp Liberty pour discuter de l’achat des biens d’Achraf. Après l’avoir laissé attendre longtemps au poste de contrôle à l’entrée du camp, les agents du cabinet du premier ministre irakien ont ordonné qu’il soit renvoyé. Or son identité avait été fournie à l’avance aux agents et à la MANUI.
Durant les neuf derniers mois, et après le 12 septembre 2013 quand le dernier groupe des Moudjahidine du peuple a quitté Achraf pour Liberty, 71négociants irakiens se sont rendus à Liberty pour y acheter les biens d’Achraf. Mais les forces irakiennes leur ont interdit l’entrée. D’un côté, le gouvernement irakien continue à se livrer au pillage des biens d’Achraf. De l’autre côté, contrairement à l’accord conclu, il empêche les Achrafiens de vendre leurs biens. Le sabotage de la vente est l’autre face du pillage.
Dans le plan commun entre l’ONU et l’ambassade américaine en Irak du 5 septembre 2013, qui a obtenu l’accord du pouvoir irakien, il est écrit : « le gouvernement irakien permettra aux habitants de vendre leurs biens à tout moment », et « protégera et se portera garant de tous les biens d’Achraf » et « immédiatement après la remises des listes aux représentants du gouvernement irakien en présence des observateurs de l’ONU, les habitants restants, sous le contrôle de l’ONU seront transférés d’Achraf à Liberty. »

De même, le 6 septembre, Beth Jones, sous secrétaire d’Etat américaine pour le Proche-Orient, tout en confirmant ce plan, avait écrit à Maryam Radjavi, Présidente élue de la Résistance iranienne : « les Nations Unies contribueront à faciliter la sauvegarde des biens à Achraf par le biais d’une entreprise de sécurité locale de confiance de votre choix. »

Mais en neuf mois, le pouvoir irakien a violé toutes les dispositions de ce plan tout comme les autres accords et malgré les demandes répétées des habitants et de leurs représentants, il empêche le voyage en Irak du sénateur américain Robert Torricelli et de son équipe de juriste pour y discuter avec les autorités  irakiennes, l’ONU et les USA afin de résoudre la question des biens d’Achraf.

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