mercredi 21 mai 2014

Iran : les participants à la version iranienne du clip « Happy Danse » ont été arrêtés

                 
La police des mollahs affirme avoir arrêté toutes les personnes ayant dansé dans la version iranienne du clip vidéo « Happy danse », sur la musique composée par Pharrell Williams.
 Hossein Sadjédinia, commandant en chef des forces de la police à Téhéran, a affirmé dans une interview diffusée le mardi 20 mai par la télévision du régime que « toutes les filles et les garçons ayant participé au tournage de ce clip vidéo ont été identifiés en deux heures et arrêtés en six heures ».
La télévision du régime iranien a ensuite diffusé des images odieuses où on voit les personnes arrêtées faire des aveux et regretter la participation à ce clip vidéo.
Quelques heures après l’annonce de ces arrestations, Pharrell Williams a écrit le message suivant sur sa page Facebook : « C’est très regrettable que ces jeunes aient été arrêtés à cause de leur action pour propager la joie. »
Le régime iranien a prétendu que les personnes arrêtées ont déclaré avoir été trompées. Sur les images diffusées par la télévision iranienne, les jeunes gens arrêtés sont filmés du dos ou bien leurs visages sont floutés. Ils affirment que les producteurs de ce clip leur avait dit que ces images seront uniquement utilisées pour un casting de cinéma et qu’elles ne seront diffusées nulle-part.
Selon certain rapport, au total treize personnes ont été arrêtées, mais les sources officielles n’ont pas précisé le nombre des personnes interpelées.
Dans ce clip vidéo, on voit plusieurs filles et garçons dansant dans la rue ou sur la terrasse de leurs maisons sur la musique « Happy Danse». En quelques jours, ce clip a été visionné sur Internet par plusieurs dizaines de milliers de personnes.
Les nouvelles de ces arrestations en Iran ont été publiées par Bloomberg, Guardian, New York Times, Huffington Post et plusieurs dizaines d’autres médias à travers le monde. Peu après la diffusion par la télévision iranienne des images de ces arrestations, il y a eu sur les réseaux sociaux en langues persane et anglaise une campagne citoyenne demandant la libération des personnes interpelées.

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