vendredi 11 septembre 2015

Iran - Amnesty International condamne l’exécution d’un instituteur après des « aveux » extorqués sous la torture

Iran - Amnesty International condamne l’exécution d’un instituteur après des « aveux » extorqués sous la torture
Dans un communiqué, l’organisation de défense des droits de l’homme, Amnesty International, a condamné l’exécution d’un instituteur en Iran. Dans son communiqué, l’ONG a écrit : « Les autorités iraniennes ont exécuté ce matin Mahmoud Barati, instituteur reconnu coupable d’infractions liées à la législation sur les stupéfiants à l’issue d’un procès inique, fondé notamment, selon certaines informations, sur des « aveux » extorqués sous la torture et les mauvais traitements.
« D’après nos contacts dans la prison de Ghezel Hesar, Mahmoud Barati a été transféré à l’isolement hier et a été exécuté mardi 8 septembre 2015 à l’aube. Les autorités iraniennes doivent mettre fin à leur frénésie meurtrière sans précédent – plus de 700 personnes ont été exécutées depuis le début de l’année, la plupart pour des infractions à la législation sur les stupéfiants.
«  Selon un contact dans la prison de Ghezel Hesar, à la suite de son arrestation il y a 10 ans, Mahmoud Barati a été détenu dans un centre de l’Office de lutte contre les infractions à la législation sur les stupéfiants pendant 10 jours. Il y aurait été soumis à des actes de torture et à d’autres mauvais traitements en vue de le faire « avouer ». Par la suite, dans des déclarations au procureur et au tribunal, il est revenu sur ses « aveux ».
Le contact dans la prison s’est également dit préoccupé par le fait que le principal témoin à charge contre Mahmoud Barati était sans doute revenu sur son témoignage (…) »
2000 prisonniers ont été exécutés depuis que Rohani est arrivé au pouvoir en 2013.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire