Des rapports indiquent que les Gardiens de la Révolution et la police du régime iranien ont arrêté 120 personnes lors d’une soirée à l’est de Téhéran. « Un certain nombre de jeunes gens ont été arrêtés lors d’une opération menée en coopération avec le parquet », a déclaré mercredi Heydar Fattahi, le procureur de Pardis (ville située à l’est de Téhéran).
Il a ajouté : « Ces crimes sont considérés comme des crimes culturels. De jeunes-hommes et de jeune-femmes qui n’ont aucun lien de parenté entre eux ont été dans une soirée mixte jusqu’à tard dans la nuit et ont perturbé la tranquillité des habitants. Les invitations pour cette soirée avaient été envoyées via des réseaux sociaux. Ces soirées sont des attaques culturelles organisées par l’ennemi. »
Au cours des derniers mois, la police du régime iranien a patrouillé dans des zones pavillonnaires en périphérie des villes à la recherche des soirée mixtes, lesquelles sont interdites par le régime réactionnaire des mollahs. Dans diverses provinces, de nombreuses personnes ayant participé à des soirées mixtes ont été arrêtées.
A Ghazvine (ville située à l’ouest de Téhéran), 35 étudiants ayant participé à des soirées mixtes ont été arrêtés et condamnés à recevoir des coups de fouet. De nombreuses personnes en Iran ont protesté contre ce châtiment barbare. Le procureur général du régime des mollahs, Gholam-Hossein Mohseni-Ejei, a déclaré que ce châtiment était « tout à fait légale et conforme aux dernières directives de l’appareil judiciaire. »
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