Le mardi 14 mars, dans plusieurs villes à travers l’Iran (notamment Téhéran, Chiraz, Machhad, Ispahan, Yassoudj, Chahr-e-Kord et Baneh), la traditionnelle « fête du feu » (célébrée la veille du dernier mercredi de l’année selon le calendrier iranien) a été transformée à une manifestation contre le régime des mollahs.
A Téhéran, les gens ont fait des feux sur plusieurs grandes places de la ville (notamment la place Madar, la 3e et la 4e rond-point de Tehran-Pars, la place Enghelab et la place Emam-Hossein). Sur la 5e avenue de Nirou-Havaï, les jeunes ont lancé vers un véhicule des forces de répression un pétard qui a endommagé ce véhicule et a provoqué la peur des agents du régime. A Tehran-Pars, les jeunes ont incendié des portraits géants de Khomeini et de Khamenei.
A Machhad, les jeunes ont lancé des Cocktails Molotov vers une caserne des Bassidjis, située au boulevard Vakilabad. Dans plusieurs endroits dans cette ville, les jeunes ont allumé des feux dans les rues, ont lancé des Cocktails Molotov et ont affronté les forces de répression.
A Ispahan, partout dans la ville on a entendu des bruits d’explosion de pétards.
A Baneh, les gens ont fait des feux dans les rues et ont lancé des pétards et des grenades. Les agents de régime ont eu peur de la colère des jeunes et ils ne sont pas descendus de leurs véhicules.
A Yassoudj, depuis midi et jusqu’aux heures tardives dans la soirée, on a entendu des bruits de pétards partout dans la ville.
Le jour de la fête du feu, les agents de répression du régime étaient massivement déployés dans les rues et patrouillaient notamment en motos pour créer un climat de terreur. Dans les jours qui ont précédé cette fête, les médias du régime diffusait constamment un décret ridicule émis par le guide suprême du régime des mollahs selon lequel la « fête du feu » était interdite par la religion. Hossein Achtari, le commandant de la police du régime a proféré des menaces et a dit que « les personnes célébrant cette fête seront sévèrement sanctionnées ». (Agence Khaneh Mellat, le 14 mars). Hossein Sajedi-nia, chef de la police de Téhéran, a déclaré : « Les contrevenants seront sévèrement sanctionnés par la police. » (Agence Tasnim, le 14 mars).
Les officiels du régime n’ont pas pu cacher la vraie raison de leur hostilité envers cette fête nationale. Bigdeli, un membre du parlement des mollahs, a déclaré : « Durant les dernières années, la fête du feu a perdu son caractère traditionnel et est devenue une cérémonie dangereuse. » En évoquant le récent incendie géant au sud de Téhéran (qui a provoqué l’effondrement de l’immeuble Plasco et la mort de plusieurs dizaines de personnes), le régime des mollahs a utilisé le prétexte de « risque de sécurité incendie » pour interdire la fête du feu cette année. Les Iraniens ont bravé cette interdiction, se sont indignés contre les tromperies du régime des mollahs et ont joyeusement célébré partout la traditionnelle fête du feu.
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