Lors d’un grand rassemblement à l’occasion de la nouvelle année iranienne, la présidente de la Résistance iranienne, Maryam Radjavi, a félicité tous les Iraniens en Iran et à l’étranger. Elle a souhaité que cette nouvelle année soit celle de la chute du régime iranien, le printemps de la liberté et de la souveraineté nationale, l’échec de la belligérance des mollahs dans la région, et l’année de l’émancipation des personnes sans défense en Syrie des griffes de ce régime brutal.
De nombreuses personnes sont intervenues lors de ce rassemblement à Tirana dont John Bolton, l’ancien ambassadeur américain à l’ONU ; Robert Torricelli, l’ancien membre du Sénat américain ; l’ancien Premier ministre Pandeli Majko ; Fatmir Mediu, membre du parlement et chef du parti républicain ; Jean-Pierre Muller, maire de Magny en Vexin, membre du Conseil général du Val-d’Oise et coprésident du comité des maires français pour un Iran démocratique ; Bruno Macé, maire de Villiers Adam et membre du comité des maires pour un Iran démocratique ; tout comme le président du comité athlétique du CNRI, Moslem Eskandar Filabi, en présence de milliers de membres de l’OMPI.
Elle a ajouté : « Les Iraniens et les autres habitants de la région attendent que les États-Unis revoient les fondements de leurs politiques de ces 16 dernières années. Une politique qui a entrainé l’Irak sous le joug du fascisme religieux et a offert ce pays à l’Iran sur un plateau d’argent ce qui a ouvert la voie aux destructions en Syrie, au Yémen et dans d’autres pays de la région.
Rien n’a été plus bénéfique au régime iranien que la politique d’apaisement des États-Unis. Chaque politique en Iran et au Moyen-Orient qui ne respecte pas la lutte pour la liberté des Iraniens et qui ne soutient pas les demandes urgentes des habitants de la région pour expulser le Corps des Gardiens de la révolution (Pasdaran) est voué à l’échec.
Mme Radjavi a souligné : « Le renversement de la tyrannie religieuse des mollahs est la responsabilité des Iraniens et de la Résistance. Mais nous attendons qu’on mette fin aux concessions et aux assistances qui ont contribué à prolonger la survie de ce régime, durant plusieurs années. À cette fin, toutes les relations commerciales et diplomatiques doivent être revues en fonction de l’arrêt des exécutions et de la torture. Les forces criminelles et d’invasion du régime doivent être expulsées de la région. Les Pasdaran doivent être placés sur la liste des organisations terroristes. Et la lutte des Iraniens pour la liberté doit être reconnue. »
Expliquant les crises dans lesquelles le régime iranien est empêtré, notamment l’impasse des prochaines élections, la présidente élue de la Résistance iranienne a souligné : « Aujourd’hui, Khamenei doit faire face à trois situations délicates pour déterminer le destin des fausses élections du régime. Premièrement, la crainte de la Résistance et du soulèvement des Iraniens. Deuxièmement, la politique américaine dans la région qui a alarmé sérieusement le régime. Et troisièmement, le dilemme concernant la succession de Khamenei, qui a mené à une crise profonde au sein du régime.
Les Iraniens ne tiennent pas compte des fausses élections et les boycotteront comme ils l’ont toujours fait. Selon ce que les dirigeants du régime ont reconnu, que durant l’année dernière, de nombreuses couches de la société iranienne ont tenu entre 7000 à 11000 protestations et mouvements sociaux, contre les politiques du régime. En plus des protestations, c’est une lutte quotidienne pour déraciner les injustices et l’oppression du régime. Ainsi, les gouvernements occidentaux ne doivent pas croire aux canulars, aux fausses élections et prendre le régime iranien pour une victime. La politique d’ignorer les droits de l’Homme en Iran, la liberté et la Résistance ne peut plus continuer. »
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 20 mars 2017
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