La 34e session du Conseil des droits humains de l'ONU qui s'est tenue à Genève a entendu la rapporteure spéciale sur la situation en Iran, Asma Jahangir, qui a dénoncé avec fermeté les exactions commises dans ce pays.
Le conseil a accueilli "avec satisfaction le rapport et les recommandations que le Rapporteur spécial sur la situation des droits de l’homme en République islamique d’Iran a présentés au Conseil des droits de l’homme". Il s'est déclaré "extrêmement préoccupé par la situation décrite dans ce rapport et par le refus d’autoriser le Rapporteur spécial à se rendre en" Iran.
Par conséquent, il a décidé de proroger son mandat pour une période d’un an, et "demande au Rapporteur spécial de présenter un rapport sur l’exécution de son mandat à la trente-septième session du Conseil des droits de l’homme et à la soixante-douzième session de l’Assemblée général".
Il demande églement au régime iranien de "collaborer sans réserve avec le Rapporteur spécial, de l’autoriser à se rendre dans le pays, et de lui fournir tous les renseignements dont il aurait besoin pour s’acquitter de son mandat"; ce qui n'a toujours pas été fait.
Le régime en Iran a vivement réagi à ce nouveau mandataccusant de tous les maux l'ONU, de fausses informations la rappporteure spéciale et les ONG qui ont collaboré à faire connaitre la réalité des violations des droits humains commises en Iran.
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