A l’approche du sommet de la Ligue arabe en Jordanie, la Résistance iranienne souligne la nécessité d’expulser le régime des mollahs, les pasdaran et leurs milices des pays du Moyen-Orient. Désigner le corps des pasdaran et ses ramifications comme entités terroristes est la première étape pour mettre fin à toutes les guerres et les crises qui ravagent actuellement de nombreux pays arabes et musulmans.
Le sommet de la Ligue arabe se tient à une époque où les événements de l’année dernière ont encore une fois démontré que le régime des mollahs ne renoncera jamais à exporter le terrorisme, l’intégrisme et la guerre. Alors que la situation sociale en Iran est de plus en plus agitée et que le pouvoir est miné par des luttes intestines, ce régime a un besoin grandissant de fomenter des crises dans la région pour assurer sa survie.
Le 6 janvier 2017, le guide suprême des mollahs, Ali Khamenei, a rencontré des familles des pasdaran tués en Syrie. « Si les malveillants et les séditieux, qui sont les suppôts des Américains et des sionistes – n’avaient pas été arrêtés là-bas [en Syrie], nous aurions été obligés de les stopper [dans les provinces de] Téhéran, Fars, Khorasan et Ispahan. Grâce à nos interventions, l’ennemi est désormais enlisé là-bas [en Syrie]. » Sur l’ordre de Khamenei, les pasdaran ont créé de nombreux groupes paramilitaires et terroristes, notamment le Hezbollah, l’Ansarollah et plusieurs dizaines de milices chiites irakiennes. Ils utilisent ces groupes pour massacrer la population dans la région. Les pasdaran soutiennent également des groupes terroristes sunnites pour alimenter des conflits confessionnels. Le régime des mollahs pille les richesses du peuple iranien, notamment des milliards de dollars débloqués après l’accord nucléaire et les dilapide dans le financement de guerres régionales.
Les évènements de l’an dernier montrent que le régime iranien a intensifié son ingérence dans les pays arabes, même s’il prétend vouloir négocier et améliorer ses relations avec ces pays. Le mollah Mehdi Taeb, un proche de Khamenei et commandant de la base militaire Ammar, a déclaré lors d’une interview télévisée en novembre 2016 que le pouvoir iranien a élaboré des plans pour occuper l’Arabie Saoudite et la ville sainte de La Mecque grâce aux milices yéménites alliées. Auparavant, il avait déclaré que Téhéran contrôlait déjà quatre capitales arabes : Bagdad, Damas, Beyrouth et Sanaa. Des enquêtes publiées par les agences de presse et les déclarations des responsables yéménites ces dernières semaines montrent une augmentation de l’ingérence du régime iranien dans la région. Ce régime fournit des armes et des munitions aux groupes paramilitaires chiites au Liban, en Irak et au Yémen ; et les pasdaran de ce régime sont présents dans tous ces pays.
La délégation de l’opposition syrienne aux négociations de Genève a déclaré que le régime iranien est le principal obstacle à un cessez-le-feu et à une solution politique de la crise syrienne. Au Bahreïn, les interventions terroristes des mollahs se sont intensifiées. Le régime iranien a nommé le général des pasdaran Iraj Masjedi, l’adjoint de Ghassem Soleimani (chef de la Force Qods), au poste d’ambassadeur en Irak et utilise ce pays pour ses menées dans la région. Il intervient dans le processus électoral en Irak et a renforcé son soutien aux partis irakiens qui lui sont favorables et il se sert de l’Irak pour contourner les sanctions internationales.
Le peuple iranien rejette les ingérences et les crimes des mollahs au Moyen Orient et souhaite la paix et l’amitié avec les peuples de la région. Alors que Khamenei gaspille les richesses de la nation pour mener des guerres régionales et engendrer des massacres, de l’aveu même du ministre du Commerce des mollahs, 45 millions d’Iraniens (sur 80 millions d’habitants) manquent de moyens de subsistance, le niveau de vie des Iraniens a baissé de 30% pour retourner à celui de 1976 (trois ans avant l’arrivée des mollahs), 60% des Iraniens ne parviennent pas à équilibrer leur budget et 11 millions d’Iraniens vivent sous le seuil de pauvreté.
Il est grand temps que les pays arabes et musulmans adoptent des mesures coercitives pour expulser le régime des mollahs, les pasdaran et leurs milices de la région. Il faut inscrire les pasdaran et leurs groupes paramilitaires sur les listes terroristes de l’ONU, des États-Unis et de l’Union européenne. Il faut que le Conseil de sécurité de l’ONU examine les crimes du régime iranien au Moyen-Orient et adopte des résolutions contraignantes pour le chasser de la région. Il faut rompre toutes les relations politiques et économiques avec ce régime qui profite des pays de la région, en particulier de l’Irak, pour contourner les sanctions internationales et approvisionner les pasdaran, véritable machine de répression et de terreur. Mettre fin aux relations avec le régime iranien portera un coup sévère aux mollahs et aux pasdaran.
Le peuple iranien et sa Résistance luttent pour renverser la dictature religieuse et instaurer un Etat démocratique aspirant à la paix et à la fraternité avec les pays arabes et musulmans. Il est nécessaire de soutenir cette lutte pour établir la paix et la tranquillité dans la région du Moyen-Orient.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 28 mars 2017
Le 28 mars 2017
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