Portes ouvertes - Le 29 mars 2017 - Ils se heurtent à l’indifférence des autorités pénitentiaires iraniennes. La santé physique et morale de Maryam décline, alors qu’Ebrahim n’obtient pas la permission de voir sa mère atteinte d’un cancer.
La semaine dernière, la santé de Maryam s’est encore dégradée et nécessite à nouveau des soins médicaux d’urgence. D’après une gardienne de prison, Maryam a perdu beaucoup de poids. Les conditions de détention provoquent un stress qui réduit le niveau d’oxygène de son cœur affecté par une malformation congénitale.
Accusée d’être impliquée dans une église de maison, Maryam est incarcérée depuis 2013 dans la prison Evin de Téhéran. Elle a effectué plusieurs grèves de la faim pour réclamer l’accès au traitement médical qui lui est indispensable. Pour tout résultat, elle a obtenu une permission bien trop courte pour être soignée et son incarcération a été allongée de six semaines. Selon sa famille, Maryam souffre également de dépression. Tiendra-t-elle bon jusqu’à sa libération prévue l’été prochain ?
Extension de peine pour Ebrahim Firouzi
Nous ne l’avons appris que récemment : Ebrahim ne sera pas libéré avant janvier 2020, après quoi il sera exilé à Sarbaz, une ville défavorisée aux confins de l’Iran et du Pakistan.
Nous ne l’avons appris que récemment : Ebrahim ne sera pas libéré avant janvier 2020, après quoi il sera exilé à Sarbaz, une ville défavorisée aux confins de l’Iran et du Pakistan.
Ebrahim a connu une première détention de 10 mois pour ses activités chrétiennes. Arrêté à nouveau en mars 2013 alors qu’il avait 28 ans, la justice l’a condamné à un an de prison et deux ans d’exil à Sarbaz. Coup de théâtre : au moment où il aurait dû être libéré, un autre dossier a été ouvert contre lui et sa peine a été prolongée de cinq ans. Ebrahim a tout juste accès à un téléphone. Cette épreuve est particulièrement difficile pour Ebrahim dont la maman est atteinte d’un cancer : ses demandes de permission spéciale ont été refusées les unes après les autres, alors que sa mère est trop faible pour venir jusqu’à la prison. En juillet 2016, cette femme avait interpellé les autorités par une vidéo dans laquelle elle disait que la principale cause de ce cancer était due à l’angoisse de ne plus voir son fils.
Légende photo: Maryam Naghash Zargaran et Ebrahim Firouzi (source : Mohabat news)
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