Le ministre des Renseignements du régime iranien, Mahmoud Alavi, a déclaré dimanche 12 mars qu’« un quartier général des élections avait été formé au ministère des Renseignements pour mettre en œuvre des mesures opportunes et préventives contre les efforts destructeurs et négatifs pendant la campagne présidentielle. »
Selon l’agence de presse ISNA, il aurait mis en garde que « ceux qui cherchent à perturber internet avec leurs mesures destructrices seraient jugés. »
Le ministre des Renseignements a déclaré : « Ces mesures destructrices peuvent apparaître dans les journaux, sur les sites web et les réseaux sociaux comme Twitter ou Instagram, sur lesquels le ministère des Renseignements a un contrôle total. »
En étant conscients du rôle des réseaux sociaux et de leur influence sur les protestations de 2009 à la suite des élections présidentielles, les dirigeants du régime iranien essaient de contrôler internet.
Lors de la 10e élection du parlement du régime l’année dernière, un « quartier général pour la sécurité des élections » avait été formé par le ministère des Renseignements, les gardiens de la révolution et les forces de police, visant à contrôler internet pour s’assurer de la sécurité des élections en contrant ceux qu’ils appellent des mesures destructrices des ennemis.
Avant les élections présidentielles de 2013, le porte-parole de la police, Saeed Montazer al-Mahdi, avait annoncé que « la police essayait de tenir des élections complètement sécurisées avec une volonté d’information complète, tout en contrôlant internet, les réseaux satellites des dissidents, etc. »
Les mesures répressives du régime iranien concernant l’utilisation de réseaux sociaux sont prises au moment où beaucoup de ces réseaux sont bloqués et leur utilisation est illégale.
Malgré l’interdiction, cependant, de nombreux dirigeants du régime, dont Khamenei et Rohani, sont des membres actifs sur les réseaux sociaux et les réseaux de messagerie instantanée.
Le régime iranien a une longue histoire dans le blocage des sites web et l’arrestation des utilisateurs d’internet, avec des pics à la suite des élections présidentielles de 2009, pendant lesquelles de nombreux sites web et des réseaux sociaux comme Facebook et Twitter n’étaient plus accessibles. Les messageries de portable n’étaient également plus accessibles.
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