L’eau est un des besoins fondamentaux de l’être humain, donc ce n’est pas surprenant de voir que la crise de l’eau mène à des troubles et des soulèvements dans le monde. En décembre dernier, un panel de spécialistes a mis en garde contre la pénurie d’eau– comme étant un « facteur croissant de troubles et de conflits au Moyen Orient. » C’est particulièrement vrai en Iran, un pays où la crise de l’eau a été aggravée par un régime corrompu.
Situé dans une des régions les plus sèches du monde, l’Iran doit faire face actuellement à une sècheresse paralysante qui durent depuis 14 ans.
Elles ont asséché les lacs et détruit les moyens de subsistance des zones rurales. Des millions de personnes ont déménagé vers les villes pour chercher un travail qui n’existe pas. Des millions d’Iraniens sont sans emploi et le manque de nourriture et de l’eau se fait sentir.
Pire encore, le changement climatique ne fera que rendre l’Iran plus chaud et sec dans les années à venir. Même selon les chiffres du régime, il faut s’attendre à une réduction de 25 % de la surface des cours d’eau, des précipitations et de la fonte des neiges d’ici à 2030.
L’ancien ministre de l’agriculture iranien, Issa Kalantari, a affirmé que si le problème de la raréfaction de l’eau n’était pas résolu, 50 millions d’Iraniens (sur une population totale de 80 millions) devraient quitter l’Iran. Or, le régime aurait pu atténuer cette catastrophe s’il n’avait pas pillé les richesses du pays pour le consacrer dans des guerres à l’étranger, pour soutenir le dictateur Assad en Syrie et les groupes terroristes ou pour réprimer les Iraniens.
En juillet, le Conseil national de la Résistance iranienne avait déclaré : « Le régime est en crise dans tous les domaines. L’environnement par exemple s’est transformé en une crise majeure à cause des politiques destructrices du régime. Le forage excessif de puits et l’utilisation des nappes phréatiques alors que le régime n’arrive pas à créer un réseau de distribution correct de l’eau, ont mené à une pénurie dont souffrent les Iraniens. »
La crise de l’eau n’est pas la seule raison pour laquelle les manifestations actuelles s’étendent en Iran, mais, selon David Michel, analyste au centre Stimson, cela représente l’échec du régime quant à la distribution de services aux Iraniens.
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