Soulèvement en Iran - No. 51
Le dimanche 21 janvier, les protestations contre l’incurie économique des mollahs se sont poursuivies dans diverses villes et villages en Iran:
1. Les villageois démunis du district d'Ismailieh à Ahwaz se sont rassemblés pour la deuxième journée, réclamant leurs terres agricoles saisies par le régime des mollahs. La police et les agents du renseignement ont assiégé les manifestants, ce qui a conduit à des affrontements et plusieurs manifestants ont été blessés. Les agriculteurs ont demandé à maintes reprises que leurs terres leur soient restituées en présentant leurs documents de propriété. Mais non seulement le régime ne restitue pas les terres, mais refuse même de leur louer, et emploie des non locaux à très faible salaire.
2. Les salariés du journal Pars de Haft Tappeh à Suse ont poursuivi leur grève pour la deuxième journée en protestation contre la baisse des salaires, la non-application du système de classification, la mise en place de contrats directs et le licenciement de plusieurs salariés. Ils ont scandé : "Vous les Daech, lâchez le journal Pars".
3. Des fermiers démunis de Naqadeh se sont rassemblés devant l'usine à sucre d'Azar pour faire valoir leurs revendications qui n'ont pas encore été satisfaites. Les autorités du régime ne paient pas le prix des produits des agriculteurs qui doivent vendre leurs produits à l'usine.
4. Les retraités de Kian Tire se sont rassemblés devant le ministère de l'Industrie et des Mines à Téhéran pour protester contre leurs conditions de vie déplorables. Ils portaient une bannière qui disait: "Nous avons entendu des mensonges pendant six ans, mais nous n'avons jamais obtenu nos droits."
5. Les ouvriers de l'usine Kian Kurd ont continué leurs protestations en se rassemblant sur la route Malayer-Arak. Ils ont demandé la formation d'une organisation ouvrière dans cette usine. Les manifestants portaient une banderole qui déclarait : "Payez attention aux travailleurs kurdes de Kian. Les salaires des ouvriers n'ont pas été payés depuis six mois." D'autres demandes comprenaient le paiement des primes de la nouvelle année 2016 et 2017, les pensions de retraite de certains travailleurs qui sont sur le point de prendre leur retraite en raison d’une loi du travail très rigide.
6. A Zanjan, les salariés de la fonction publique du district 2 ont organisé une manifestation de protestation devant le bâtiment municipal pour protester contre le transfert de la gestion des services aux groupes affiliés au régime sous prétexte de privatisation.
7. Les personnes spoliées par l'établissement gouvernemental caspien de Machhad se sont rassemblées devant la branche de Khayyam. Ils ont scandé : "La Caspienne a été spoliée, et le gouvernement l'a soutenue". Ils ont exprimé leur colère contre les autorités en jetant des œufs et des tomates sur l’établissement.
8. A Téhéran, un groupe de personnes spoliées par la Caspienne s'est réuni devant la branche Darvazeh Dowlat de l'établissement et a manifesté en vidant les ordures devant le bâtiment.
9. Le personnel de l'organisation de l'eau de l'avenue Fatemi à Téhéran s'est réuni pour protester contre le non-paiement de leurs salaires depuis 9 mois.
10. A Téhéran, un groupe de doctorants s’est rassemblés devant le parlement du régime pour protester contre le non-paiement de leurs salaires pour huit mois d'études.
11. Les commerçants du complexe commercial Plasco ont protesté devant les ruines du bâtiment. Le régime n'a réalisé aucune des promesses de dédommagement à ces commerçants. Le bâtiment Plasco appartient à la Fondation Mostazafan, une institution affiliée à Khamenei. Le bâtiment de 17 étages, l'un des plus importants centres de vêtements et d'habillement, avec 560 unités commerciales, s'est effondré le 20 janvier dernier dans un terrible incendie. Le régime des mollahs n'a pris aucune mesure pour éteindre l'incendie et sauver le grand nombre de commerçants et de pompiers pris dans l'incendie.
12. L'écriture de slogans anti-gouvernementaux, comme « mort à Khamenei », se poursuit dans différentes villes. Des étudiants d'Oroumieh ont écrit sur le mur : "Mort à Khamenei ; le père n'a pas de pain pour ses enfants ». A Yasuj, en réponse aux agents du régime qui nettoient les slogans des murs, des activistes ont écrit : "Mort à Khamenei! Supposons que vous avez nettoyé et que les murs sont propres et blanc, qu'allez-vous faire de la face noire du leader (Khamenei)?
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 22 janvier 2018
Le 22 janvier 2018
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