Soulèvement en Iran - No. 53
Le corps de Seyyed Ebrahim Rasouli, un jeune courageux de la province de Fars, a été enterré le dimanche 21 janvier, avec un cortège funèbre de milliers de personnes à Eghlid. Ebrahim Rassouli, connu pour sa droiture et son entraide pour les familles démunies du quartier, a été tué le 18 janvier lors d'un assaut des forces répressives.
Il s'est défendu avec une arme de chasse contre les pasdaran qui ont attaqué sa maison. Au cours de l’affrontement qui a duré 10 heures, ce brave résistant a été tué sous les rafales des agents du Guide suprême Ali Khamenei.
Pour dissimuler ce crime odieux, Khosrow Razmjouï, le commandant criminel des forces de police d'Eghlid, a qualifié Ebrahim de "voyou" et a présenté une liste de drogues qu’il a prétendu faussement avoir trouvées chez lui, ajoutant qu'il se serait suicidé. (médias du régime, 18 janvier 2018)
Le régime criminel qui se trouve face au rejet du peuple iranien, a recours à des accusations mensongères pour justifier la mort des manifestants, notamment en affirmant qu’ils ont décédé « par suicide » ou par « injection de drogue ». Cela ne fait qu'ajouter à la colère de la population.
Des milliers de personnes à Eghlid ont participé aux funérailles du martyr Ebrahim Rassouli en scandant "Aujourd'hui c'est le jour du deuil, nos enfants sont opprimés".
Le sang des courageux iraniens ne sera pas versé en vain, le vent de liberté et l’irruption de la volonté populaire balaiera bientôt la dictature intégriste dans les poubelles de l’histoire.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 22 janvier 2018
Le 22 janvier 2018
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