Mercredi 17 janvier 2018, la peine inhumaine d’amputation de la main d’un prisonnier accusé de « vol de moutons dans un village » a été mise en œuvre par l’appareil judiciaire du régime iranien dans la prison centrale de Machhad.
Selon l’agence de presse Khorasan, le verdict a été mis à exécution à 9h du matin sous la supervision des juges. La main du prisonnier de 34 ans a été placée de force sous une guillotine et coupée. La victime qui a été identifiée sous les initiales A. Kh. était en prison depuis six ans.
Il convient de noter que le 22 septembre dernier, le Conseil National de la Résistance iranienne avait exhorté, dans un communiqué, les autorités et organisations internationales des droits de l'homme, en particulier le Haut-Commissaire aux droits de l'homme, le Rapporteur spécial sur la situation des droits de l'homme en Iran, et les Rapporteurs spécialisés sur la question des exécutions arbitraires et la torture, à condamner le régime théocratique pour les châtiment cruels tels que l'amputation des mains.
Elle a également invité la communauté internationale, en particulier l'Union Européenne et les États-Unis, à sanctionner le régime des mollahs pour ces violations des droits humains. Les Responsables de la barbarie au pouvoir en Iran, qui constituent une honte pour l'humanité contemporaine, doivent être exclus de la communauté des nations et traduits en justice.
Le communiqué ajoute que le recours aux exécutions et à l'arrestation de personnes accusées de trafic de drogues et de vols a lieu alors que les plus grands malfaiteurs de l'histoire de l'Iran sont en fait les dirigeants du régime dont les détournements astronomiques en série, qui constituent les sujets permanent des luttes intestines entre les factions du régime. Les pasdaran iraniens sont par ailleurs impliqués dans le trafic de drogue en Iran et dans de nombreux pays du monde, notamment au Canada, États-Unis, en Europe et l’Extrême-Orient.
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