CSDHI - Le tribunal révolutionnaire de Bushehr, dans le sud de l’Iran, a condamné sept membres de la minorité religieuse bahaïe à une peine totale de 21 ans de prison pour « propagande contre le système politique ».
Un proche des sept bahaïs a déclaré à Radio Farda qu'ils n'avaient aucune activité politique et qu'ils avaient été condamnés à une peine d'emprisonnement uniquement en raison de leurs convictions religieuses.
Le verdict contre les bahais - Minoo Riazati, Ehteram Sheikhi, Asadollah Jaberi, Pooneh Nasheri, Emad Jaberi, Farideh Jaberi et Farrokhlagha Faramarzi - a été rendu le 6 mai après un procès extrêmement bref.
Ils ont été arrêtés le 13 février 2018 et leurs maisons ont été fouillées et leurs biens leur ont été confisqués. Ils ont ensuite été libérés sous caution avant leur procès. Afif Na'imi se trouve aujourd'hui à Téhéran avec ses proches après avoir été condamné à dix ans de prison.
Les comités internationaux de défense des droits de l'homme ainsi que l'Organisation des Nations Unies ont critiqué la République islamique pour avoir harcelé et emprisonné les bahaïs en raison de leurs croyances. Les bahaïs d'Iran sont privés d'enseignement universitaire et du droit de travailler avec le gouvernement, et leurs entreprises sont fermées par les autorités religieuses de la République islamique. Le comportement du gouvernement a été caractérisé par la communauté internationale bahaïe comme un « apartheid économique ».
Des dizaines de bahaïs sont actuellement en prison en Iran, tandis que des dizaines d'autres ont été libérés sous caution dans l'attente de leur procès.
Le gouvernement iranien ne reconnaît pas le bahaïsme, mais Téhéran s’est engagé, en vertu des lois internationales, à protéger les droits de tous ses citoyens, quelles que soient leurs convictions religieuses.
Source : Radio Farda - 7 mai 2019
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