CNRI France – Des agents du ministère du Renseignements des mollahs ont harcelé et intimidé la jeune Ayda Younesi, qui réside en Grande-Bretagne, en la menaçant de mort et de violences sexuelles si elle poursuivait ses efforts publics pour faire libérer son frère emprisonné.
Ali Younesi, étudiant de l’université industrielle Sharif et médaillé d’or des Olympiades internationales d’astronomie et d’astrophysique en 2018, a été violemment arrêté le 10 avril en Iran. Le même jour, Amir-Hossein Moradi, un autre étudiant d’élite de l’université industrielle Sharif, a également été arrêté.
Le 11 mai 2020, Ayda Younesi a posté un clip sur tweetter, s’adressant au judiciaire du régime : « Vous avez fait violemment irruption au domicile et vous avez emmené (mon frère). Et pourtant, vous ne pouvez tolérer un clip vidéo de 2 minutes répondant aux accusations sans fondement du porte-parole du pouvoir judiciaire. »
Ayda Younesi a souligné qu’après avoir réagi aux accusations portées par le porte-parole du pouvoir judiciaire, Gholam-Hossein Esmaili, elle avait été la cible « d’insultes et de menaces sexuelles et de mort », ajoutant que « même certains de leurs agents qui sont autorisés à tirer à volonté ont menacé de me tuer et de m’exécuter ». Elle a réitéré : « en l’absence d’état de droit dans votre pays dit islamique, il n’y a pas de place pour déposer une plainte contre vous. Mais je l’ai fait auprès de la police britannique. »
Mme Younesi a également révélé que son précédent clip vidéo en réponse au directeur de la milice du Bassidj de l’université industrielle Sharif avait suscité la réaction de certaines autorités qui ont contacté ses parents pour leur dire : « dites à votre fille de retirer le clip vidéo. »
Ayda Younesi a publié un clip vidéo sur son compte twitter le 5 mai, dénonçant la conspiration du ministère du renseignement contre son frère. Elle a déclaré dans ce clip : « Personne n’attend de vous (le pouvoir judiciaire) la moindre honnêteté. La nuit (de l’arrestation), vos agents ont déclaré n’avoir rien trouvé de suspect dans notre maison. Et l’inspecteur chargé de l’affaire a souligné à plusieurs reprises qu’il n’y a pas de problème dans le cas d’Ali (…) Vous n’avez aucune preuve contre Ali, parce que si vous en aviez une, vous l’auriez déjà rendue publique une centaine de fois. »
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