jeudi 8 mai 2014

Le HCR s'inquiète pour la sécurité de Liberty, le camp des opposants iraniens en Irak

                                   
Communiqué du HCR, le 6 mai 2014: Depuis 2011, le HCR, en collaboration avec la Mission d'Assistance des Nations unies en Irak (MANUI), s'est efforcé de trouver des opportunités de réinstallation pour les quelques 3200 ex-résidents du camp d'Achraf, qui résident à présent près de l'aéroport international de Bagdad.
L'insécurité qui caractérise la situation actuelle en Irak affecte les habitants du camp Liberty ainsi que les cadres des Nations unies qui travaillent avec eux dans la zone de l'aéroport international de Bagdad. Alors qu'il n'y a pas eu d'attaque majeure contre le camp depuis l'assaut à la roquette du 26 décembre 2013, qui a tué quatre habitants, des attaques à la roquette chaque nuit dans la zone d'Abu-Ghraib (à 12 km de l'aéroport), met en relief la persistance des risques pour la sécurité et la sûreté du camp et des cadres onusiennes.

Il est important de rappeler que les habitants ont souffert trois attaques en 2013, avec chaque fois plusieurs morts et blessés à Liberty. En outre, une attaque contre le camp d'Achraf en septembre 2013 a fait 52 morts et sept personnes portées disparues.

Le HCR appelle le gouvernement irakien à prendre toutes les mesures possibles pour assurer la sécurité des habitants, et appelle tous les autres pays d'admettre les habitants sur leur sol, pour promouvoir une solution à long terme.

Le HCR reste également fortement préoccupé par le sort des sept personnes disparues du camp d'Achraf.

Le HCR souligne une fois de plus que les habitants du camp Liberty sont protégés contre toute forme d'expulsion ou de retour forcé vers un lieu où leur liberté sera menacé. Un protocole d'entente entre le gouvernement irakien et les Nations unies a explicitement reconnu que les habitants bénéficient du principe de non refoulement. 

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