Parlement du Canada, Ottawa, 18 juin 2014 – Communiqué de presse: Le Sous-comité des droits internationaux de la personne du Comité des affaires étrangères a adopté à l’unanimité une motion appuyant les plus de 3 000 résidents du camp Liberty en Iraq
– auparavant installés au camp Ashraf – qui, tous, sont protégés en vertu du droit humanitaire international. La motion faisait suite à des témoignages éloquents sur la détérioration de la sécurité et de la situation humanitaire au camp Liberty, et sur la nécessité de la prise de mesures de protection de la part de la communauté internationale.
Les résidents sont membres des Moudjahidines du Peuple iranien, un groupe de dissidents iraniens contraint de vivre au camp Liberty dans des conditions dangereuses et déplorables caractérisées par une infrastructure de sécurité totalement insuffisante. En fait, depuis 2009, ce groupe a été la proie de six attaques violentes, la plus mortelle d’entre elles s’étant produite au camp Ashraf le 1er septembre 2013. Au total, 52 personnes ont été exécutées et 7 otages sont toujours portés disparus et demeurent introuvables.
La motion reconnaît que la situation au camp Liberty constitue une crise juridique, politique et – surtout – humanitaire urgente. Elle demande aux Nations Unies d’établir immédiatement une présence permanente à l’intérieur du camp Liberty et de lancer une enquête indépendante et impartiale sur le massacre du 1er septembre. Elle recommande également que le Canada participe à la réinstallation des résidents du camp Liberty et qu’il accepte des demandeurs d’asile.
« Nous sommes très préoccupés par les incidents qui se sont produits là-bas en septembre 2013. Ces incidents, condamnés par les Nations Unies, ont entraîné la mort de 52 personnes », a déclaré David Sweet, député d’Ancaster-Dundas-Flamborough-Westdale.
Wayne Marston, député de Hamilton-Est-Stoney Creek, a déclaré pour sa part que « le gouvernement iraquien doit prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité des résidents du camp Liberty. Il est tout à fait inacceptable de refuser aux résidents les soins médicaux nécessaires. La communauté internationale – de concert avec les Nations Unies – doit unir ses efforts afin de trouver une solution durable pour les résidents ».
« Il est scandaleux qu’aucune enquête indépendante n’ait encore été faite sur le massacre du 1er septembre au camp Ashraf. L’absence d’enquête favorise une culture d’impunité », a déclaré Irwin Cotler, député de Mont-Royal. « De surcroît, la question de la sécurité et de la situation humanitaire demeure urgente, alors que la réinstallation des résidents, elle, n’a guère progressé. La situation exige l’attention et l’intervention immédiates de la communauté internationale. »
Les résidents sont membres des Moudjahidines du Peuple iranien, un groupe de dissidents iraniens contraint de vivre au camp Liberty dans des conditions dangereuses et déplorables caractérisées par une infrastructure de sécurité totalement insuffisante. En fait, depuis 2009, ce groupe a été la proie de six attaques violentes, la plus mortelle d’entre elles s’étant produite au camp Ashraf le 1er septembre 2013. Au total, 52 personnes ont été exécutées et 7 otages sont toujours portés disparus et demeurent introuvables.
La motion reconnaît que la situation au camp Liberty constitue une crise juridique, politique et – surtout – humanitaire urgente. Elle demande aux Nations Unies d’établir immédiatement une présence permanente à l’intérieur du camp Liberty et de lancer une enquête indépendante et impartiale sur le massacre du 1er septembre. Elle recommande également que le Canada participe à la réinstallation des résidents du camp Liberty et qu’il accepte des demandeurs d’asile.
« Nous sommes très préoccupés par les incidents qui se sont produits là-bas en septembre 2013. Ces incidents, condamnés par les Nations Unies, ont entraîné la mort de 52 personnes », a déclaré David Sweet, député d’Ancaster-Dundas-Flamborough-Westdale.
Wayne Marston, député de Hamilton-Est-Stoney Creek, a déclaré pour sa part que « le gouvernement iraquien doit prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité des résidents du camp Liberty. Il est tout à fait inacceptable de refuser aux résidents les soins médicaux nécessaires. La communauté internationale – de concert avec les Nations Unies – doit unir ses efforts afin de trouver une solution durable pour les résidents ».
« Il est scandaleux qu’aucune enquête indépendante n’ait encore été faite sur le massacre du 1er septembre au camp Ashraf. L’absence d’enquête favorise une culture d’impunité », a déclaré Irwin Cotler, député de Mont-Royal. « De surcroît, la question de la sécurité et de la situation humanitaire demeure urgente, alors que la réinstallation des résidents, elle, n’a guère progressé. La situation exige l’attention et l’intervention immédiates de la communauté internationale. »
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire