samedi 28 juin 2014

Villepinte – Grand rassemblement iranien

       
27 juin, 2014 
Maryam Radjavi : les mollahs sont les principaux perdants des événements en Irak
•    la « modération » de Rohani n’est qu’un mirage
•    le compte à rebours a commencé pour les mollahs
•    Le changement en Iran est inévitable

CNRI - Dans les négociations nucléaires, le régime iranien cherche à gagner du temps et à garder ouverte l’accès à la bombe atomique

Le grand rassemblement des Iraniens et des partisans de la Résistance iranienne venus de 69  pays s’est ouvert  dans l’après-midi du 27 juin en présence de plus de 600 personnalités politiques, juridiques et parlementaires de diverses tendances politiques dans le hall d’exposition de Villepinte dans le nord de Paris.

Maryam Radajvi, Présidente élue de la Résistance iranienne et invitée d’honneur, s’est exprimée sur les  événements en Irak. « Dès le début, en raison de sa position géopolitique particulière, l’Irak a été la première cible du Guide     suprême pour l’exportation de l’intégrisme et du terrorisme. Après l’attaque américaine sur l’Irak, le régime des mollahs a réalisé son rêve. La Force terroriste Qods s’est emparée du sort du peuple irakien; l’erreur historique du gouvernement américain, c’est d’avoir considéré le régime du Guide suprême en Irak comme une partie de la solution et d’avoir partagé le pouvoir avec lui », a-t-elle regretté.
          
Elle a ajouté : « Le régime a tenté en vain de s’opposer à la révolte du peuple irakien en lui collant l’étiquette de terroriste et en réduisant l’insurrection de millions de personnes à un groupe extrémiste. Or ces dernières semaines les chefs de tribus et le peuple irakien ont condamné avec force plusieurs fois tout extrémisme, terrorisme et agression contre les civils. Aujourd’hui, un vaste consensus a pris forme en Irak et sur le plan international pour dire que la situation actuelle en Irak est due à la monopolisation du pouvoir par Maliki et à la répression qu’il mène. Il n’y a qu’une solution et c’est la destitution de Maliki, d’évincer le régime iranien d’Irak et de former un gouvernement démocratique d’union nationale. Seul le régime iranien soutient ouvertement le maintien au pouvoir de Maliki. »
           

Préoccupée par les intrigues des mollahs et de Maliki contre les habitants du camp Liberty, elle a insisté sur la responsabilité des USA et du Secrétaire général de l’ONU quant à la sécurité, la protection et la santé de ces demandeurs d’asile. Elle a demandé aux USA de les transférer, même provisoirement, sur leur territoire ou dans un pays européen, aux frais des habitants de Liberty, de garantir la sécurité de Liberty, de contraindre le gouvernement irakien à cesser toute attaque et agression contre eux et de mettre fin au blocus inhumain du Camp Liberty.

Elle a expliqué que les mollahs se retrouvent dans une impasse stratégique dans le dossier nucléaire. D’un côté  ils redoutent les conséquences internes et internationales de leur course à l’arme atomique et d’un autre, ils ont peur de l’impact interne de leur recul dans ce domaine et de l’effondrement de leur régime.
Ils veulent profiter de la politique de complaisance de l’Occident pour gagner autant de temps que possible et garder ouverte la voie à l’accès à bombe atomique. Mme Radjavi a ajouté que tout accord éventuel avec le régime iranien doit inclure les points suivants : Accepter le protocole additionnel et les inspections inopinées des sites déclarés ou non et l’interrogatoire sans limite de tous les protagonistes ; l’arrêt de tous les sites et projets atomiques du régime, comme Arak, Natanz et Fordou ; tenir le régime iranien responsable de ses violations des droits humains en Iran, des génocides en Syrie et en Irak parallèlement aux négociations nucléaires.


Evaluant le bilan d’une année du mollah Rohani, le président soi-disant modéré des mollahs, Mme Radjavi a assuré : « J’ai averti il y a un an, ceux qui en Occident parlaient de changement rapide, que rien ne changerait avec Rohani et que seules les crises du régime iraient en s’aggravant. Aujourd’hui, un an après l’arrivée de Rohani, la situation est en crise grave dans tous les domaines. Une fois de plus, il a été prouvé que la « modération » dans ce régime n’est qu’un mirage. Il a épuisé toutes ses réserves stratégiques et se retrouve dans une impasse mortelle sur tous les plans. »

Mme Radjavi a ajouté que la force motrice et directrice de la situation n’était pas la confrontation entre le régime et les USA dans le dossier nucléaire ou la controverse entre les deux factions au pouvoir en Iran. La bataille principale reste celle qu’ont livrée, livrent et livreront le peuple iranien et sa Résistance contre le régime du Guide suprême. Le changement en Iran est inévitable. Cependant il ne viendra pas de l’intérieur du régime mais se fera par le peuple iranien et sa Résistance. Le peuple iranien veut un changement de régime et la force menant à un changement sérieux et fondamental est la Résistance iranienne. Elle est le principal acteur de toute évolution en Iran. C’est pourquoi les mollahs essaient de retarder leur chute en augmentant les exécutions dans le pays, en massacrant l’OMPI à Achraf et Liberty et en diffusant une propagande trompeuse.

Elle a rappelé que la Résistance iranienne veut une république fondée sur la séparation de la religion et de l’Etat, sur l’égalité des femmes et des hommes, sur l’abolition de la peine de mort et un Iran non nucléaire. « Notre rassemblement d’aujourd’hui reflète le désir de démocratie et de liberté de toutes les couches de la population, y compris les prisonniers politiques. Il est temps que la communauté internationale se range du côté du peuple iranien. »
     
              
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 27 juin 2014

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