CNRI – Le procès de six citoyens iraniens de confession bahaïe (une confession interdite en Iran) a commencé dans la ville de Tabriz (chef-lieu de la province d’Azarbaïdjan orientale, située au nord-ouest de l’Iran).
Le mercredi 14 janvier, le « Tribunal Révolutionnaire » de Tabriz a commencé à juger ces personnes accusées de prosélytisme en faveur du bahaïsme : Shabnam Issakhani et Rachine Saberi et quatre membres de la famille Bahadori (Farzad, Simine, Sahar et Nassime).
Ces iraniens de confession bahaïe ont été arrêtés en juillet 2014 par les agents du ministère des Renseignements et de la Sécurité (VEVAK). Depuis l’arrivée au pouvoir des mollahs, les bahaïs ont été sévèrement réprimés en Iran. Selon un rapport publié en 2014 par l’ONU, « en Iran, les bahaïs n’ont pas le droit de faire des études supérieures, ils n’ont pas le droit de travailler dans les administrations publiques et il y a même des restrictions contre leur travail dans le secteur privé. »
L’an dernier, les agents du régime des mollahs ont détruit les cimetières des bahaïes dans plusieurs villes en Iran.
Selon le Dr Ahmad Shaheed, le Rapporteur spécial de l’ONU sur la situation des droits de l’Homme en Iran, depuis 2004 jusqu’à maintenant, 734 personnes de confession bahaïe ont été arrêtées en Iran, en raison de leurs croyances
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