CNRI – Un groupe d’opposantes iraniennes vivant au camp Liberty (situé dans la banlieue ouest de Bagdad) ont manifesté ces derniers jours pour dénoncer le blocus médical mis en place contre le camp Liberty. Ce blocus médical, instauré par le gouvernement irakien, a été commandité par les mollahs au pouvoir en Iran. Jusqu’à présent, à cause de ce blocus médical, 23 personnes ont perdu la vie.
Selon un rapport publié le lundi 19 janvier par « Ilaf » (un site Internet d’information, basé en Irak), les manifestants ont demandé à l’ONU de contraindre les autorités irakiennes de mettre fin à ce blocus médical et d’arrêter les souffrances physiques et psychologiques infligées aux 3000 résidents du camp Liberty.
Selon Ilaf, la dernière victime de ce blocus médical était Madame Mahine Afzali. Elle a décédé la semaine dernière à cause de manque de soins médicaux.
Madame Afzali était une personne protégée dans le cadre de la Quatrième convention de Genève. Comme tous les autres habitants du camp Liberty, elle était une réfugiée protégée par des conventions internationales.
Une habitante du camp Liberty a déclaré : « Ce blocus a empêché le transfert des malades vers les hôpitaux. Les personnes malades, surtout celles qui ont des maladies graves et incurables, souffrent énormément de cette situation et leur état de santé se détériore de jour en jour, de façon irréversible. Une autre habitante a affirmé : « Ceci est un crime et une violation flagrante des droits des personnes malades. »
Le docteur Hassan Djazayeri, un médecin résidant dans le camp Liberty, a souligné que les autorités irakiennes utilisent différentes prétextes pour faire des obstructions et empêcher l’accès des malades aux soins médicaux.
Le docteur Djazayeri a précisé : « A l’heure actuelle, 800 résidents malades sont en attente pour des consultations dans des hôpitaux à Bagdad. Parmi eux, 256 personnes sont en attente d’une opération chirurgicale. »
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire