CNRI - La majorité des enfants de rue en Iran ont plus de 10 ans avec un revenu moyen de 23 000 tomans ( environ 7 dollars par jour), révèle une récente étude par un organisme de l'État.
Selon une étude de l'Organisation de l'Aide sociale, la plupart de ces enfants ont une activité routinière: la vente ambulante (73,2%), l'activité de porteur (6,8%), musicien de rue (6,4%). Ou une activité semi-routinière: la collecte d'ordures et de restes de pain (9,6%), la mendicité (5,7%). Un petit pourcentage (2%), sont quant à eux engagé dans le commerce de la drogue ou sont des pickpockets.
Selon une étude de l'Organisation de l'Aide sociale, la plupart de ces enfants ont une activité routinière: la vente ambulante (73,2%), l'activité de porteur (6,8%), musicien de rue (6,4%). Ou une activité semi-routinière: la collecte d'ordures et de restes de pain (9,6%), la mendicité (5,7%). Un petit pourcentage (2%), sont quant à eux engagé dans le commerce de la drogue ou sont des pickpockets.
Les enfants des rues vivent dans des conditions éprouvantes et survivent dans les bâtiments abandonnés, les conteneurs, les voitures, les parcs ou à même la chaussée. Ils subissent toutes sortes de traumatismes sociaux et psychologiques aux quotidien. L'étude montre que 40,2% des enfants se plaignent de problèmes dû à la chaleur et au froid, 34,9% ont été dépouillés, 33,2% ont été fauchés dans des accidents et 26,7% ont mentionné d'autres maux de santé et de sûreté.
Parmi les multiples expériences douloureuses citées par les organismes de protection à l'enfance, il y a les perpétuels violences subies par le public, par les camarades et par les agents de police. L'étude précise qu'environ 27% des enfants ont été insultés et battus par la police, 26,6% ont été battus par leurs camarades, 16,2% ont été insultés ou battus par le public, et 4,5% se sont plaints d'abus sexuels.
En comparaison avec la population âgée de moins de 18 ans, les enfants de rue ont un taux d'alcoolisme et de dépendance à la drogue supérieure à la moyenne et environ 7% d'entre eux boivent de l'alcool tous les jours. L'âge à laquelle ils commencent à consommer de la drogue est bas et environ 56% ont commencé avant l'âge de 14 ans. Selon l'étude, beaucoup d'enfants ont affirmé que cette dépendance a existé dans la famille et 43,8% ont déclaré avoir un père toxicomane. Par ailleurs, 36,9% disent avoir de proches amis toxicomanes.
Environ un tiers des enfants des rues de Téhéran (31%) ont déclaré avoir quitté la maison paternelle en raison de problèmes familiaux et 23,9% ont déploré des cas de violences physiques. Ils sont de familles pauvres, où souvent le père est au chômage et la mère a un maigre revenu qui ne parvient pas à combler les besoins.
Déterminer le nombre exacte d'enfants de rue en Iran est une tâche difficile, mais le régime iranien avait reconnu, dans un rapport en 2005, l'existence de 60 000 enfants de rue dans le pays. Les organismes de défense des droits de l'enfance avancent pour leur part le chiffre plus réaliste de 200 000 enfants de rue. Environ 55% sont des enfants de réfugiés afghans.
L'extrême précarité de ces enfants découle de l'incurie scandaleux des autorités iraniennes, une situation qui est en violation flagrante de la «Convention pour les droits de l'enfance» qui exige des États de prendre en charge les enfants dont les familles ne peuvent pas subvenir à leurs besoins.
Cela est cependant loin d'être la préoccupation des islamistes au pouvoir en Iran qui sont trop occupés à construire la bombe et à exporter le terrorisme et le fondamentalisme, ou à protéger leur allié dictateur en Syrie.
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