Conférence : La crise du terrorisme et de l’extrémisme, les racines, les solutions, le rôle de la dictature religieuse en Iran
Maryam Radjavi : chasser d’Irak et de Syrie le régime iranien est un premier pas crucial dans la victoire contre l’intégrisme islamiste
S’associer aux mollahs en Irak sous prétexte de lutte contre Daech est cent fois plus dangereux que la bombe atomique
Le massacre de centaines de milliers de personnes en Syrie et en Irak ne va pas s’arrêter à ces pays, cela va répandre les flammes de la guerre dans toute la région jusqu’au cœur de l’Europe
CNRI - Le 26 janvier, dans une réunion au Conseil de l’Europe intitulée « la crise du terrorisme et de l’extrémisme, les racines, les solutions et le rôle de la dictature religieuse en Iran », la Présidente élue de la Résistance iranienne Maryam Radjavi a affirmé que chasser d’Irak et de Syrie le régime iranien est un premier pas crucial dans la victoire contre l’intégrisme islamique. Elle a également mis en avant la nécessité d’aider le peuple syrien à renverser Bachar Assad. « Le massacre de centaines de milliers de personnes en Syrie et en Irak, a-t-elle mis en garde, ne va pas se limiter à ces pays. Les flammes de cette guerre vont embraser toute la région pour s’étendre jusqu’au cœur de l’Europe. »
Cette conférence qui s’est tenue à l’invitation de comités parlementaires britannique, suisse et finlandais, s’est déroulée pendant la session officielle de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (ACPE) à Strasbourg. Mme Radjavi a dit son horreur devant les attentats des 7 et 9 janvier à Paris contre des journalistes et des personnes sans défense et précisé que ces crimes sont étrangers à l’esprit de l’islam.
De nombreux parlementaires de divers groupes politiques ont participé, notamment les présidents de délégations de pays européens.
Mme Radjavi a également expliqué qu’il fallait chasser d’Irak le régime iranien, la force Qods des gardiens de la révolution et ses milices soi-disant chi’ites. Elle a précisé que sans déraciner le régime iranien et ses milices en Irak, la guerre contre Daech, même si elle affaiblit ce groupe en Irak, va le développer sur le plan international.
Dans son intervention, elle a aussi dénoncé la faiblesse de l’Occident devant le programme d’armes nucléaires du régime iranien, ses velléités d’associer ce régime à la coalition contre Daech et de lui permette d’interférer en Irak et en Syrie. Ce sont là, a-t-elle jugé, des facteurs qui vont faire échouer la stratégie de lutte contre l’intégrisme islamiste et qui ouvrent au régime un champ d’action pour ses agressions, ce qui finira par mettre le reste des pays de la région à feu et à sang.
Pour Mme Radjavi, la théorie selon laquelle l’intégrisme sunnite est plus dangereux que la version chiite et qu’il faut donc se servir du second pour détruire le premier, est une théorie funeste qui ferme les yeux sur la mainmise destructrice des mollahs sur la région. Cela s’inscrit dans la théorie de cette politique avec laquelle certains politiciens américains et occidentaux ont poussé le monde dans la catastrophe actuelle. Accepter l’ingérence de ce régime en Irak, a-t-elle averti, sous couvert de la lutte contre Daech est cent fois plus dangereux que l’arme atomique et prépare le terrain à une catastrophe encore plus grande, c’est prôner la politique du pire.
La Présidente élue de la Résistance iranienne a également mis en garde de ne pas faire de concessions au régime dans les négociations nucléaires rappelant qu’aux yeux du peuple iranien, le programme nucléaire des mollahs n’a aucune légitimité. Elle a demandé à la communauté internationale de faire appliquer les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU à ce sujet.
La conférence, présidée parle parlementaire finlandais Kimmo Sasi, a accueilli les parlementaires Jordi Xucla (Espagne), président du groupe de l’Alliance des démocrates et des libéraux pour l’Europe, Tiny Kox (Pays-Bas), président du groupe pour la Gauche unitaire européenne, Mike Hancock et Alan Meal (GB), Eric Voruz (Suisse), Egidijus Vareikis(Lituanie), Carmen Quintanilla (Espagne), Bernard Fournier et Frédéric Reiss (France), les présidents des délégations italienne et estonienne, l’ancien député français Emile Blessig, Nazir Hakim Secrétaire général de la délégation politique de la coalition nationale syrienne, Nejat Al-Astal, présidente de la délégation palestinienne à l’ACPE et le canadien Scott Sims
La Présidente élue de la Résistance iranienne a souligné que la solution ultime face à l’intégrisme islamiste est le renversement du régime en Iran en tant que foyer de l’intégrisme et du terrorisme. Avec la chute de ce régime, ni Al-Qaïda, ni Daech, ni le Hezbollah, ni les Houthis ne formeront plus de menace sérieuse à la paix et à la démocratie et perdront leur poids et leur puissance. Face à cette force destructrice dont la tête est à Téhéran, au lieu de se livrer à de la complaisance avec les mollahs, la communauté internationale doit reconnaitre la demande du peuple iranien de renverser la dictature religieuse.
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