L’appel de l’OMPI à protester reçu 5 sur 5 par les Iraniens
Le régime interdit la Fête du Feu qu’il taxe d’ « interdite par la religion » tout en adoptant d’importantes mesures militaires et sécuritaires
Le régime inhumain des mollahs qui redoute de voir la Fête du Feu tourner en émeutes populaires contre le fascisme religieux, a recours à des mesures militaires et sécuritaires à grande échelle à travers le pays, particulièrement dans la capitale.
A ce propos, le mollah Ahmad Khatami, membre de l’Assemblée des Experts, a tempêté à la prière du vendredi de Téhéran contre le traditionnel “Chaharchanbeh Souri” (la Fête du Feu célébré la veille du dernier mercredi de l’année avant Norouz, le Nouvel An iranien) : « d’un point de vue légal, ces jeux avec le feu sont une transgression du droit d’autrui.
De même, du point de vue de la Charia, cela revient à harceler les croyants et c’est interdit par la religion.” Il a tranché : « franchir les lignes rouges divines n’a rien de joyeux, au contraire cela efface la joie ».
Taghi Mehri, le chef de la police de prévention NAJA (les forces de sécurité) avait déjà averti que « tenir des rassemblements pour la Fête du Feu est interdit, ce n’est pas autorisé (...) comme par le passé, et conformément à la loi, cette année aussi, les forces de sécurité s’occuperont de ceux (...) qui cherchent à bloquer les voies principales. » (Asr-e-Iran.com – 22 février)
Le 13 mars, un responsable du régime a écrit sur le site du Club des journalistes, affilié aux pasdaran : « Regrettablement ces dernières années, la Fête du Feu a dévié de sa nature traditionnelle pour tourner à la violence. »
Pour couvrir sa peur de cette fête populaire et intensifier le climat de terreur pour la jeunesse, il a mis en avant : « le nombre de blessés lors du Dernier Mercredi a augmenté ces dernières années et depuis 2009, a fait un bond avec un facteur de 5,2. »
« La plupart des blessés sont des lycéens et des étudiants entre 15 et 25 ans », a-t-il ajouté.
Le commandant de la sécurité de la province de Kerman (sud) Hossein Chenarian a martelé la mise en place de mesures spéciales : « Les forces de sécurité s’occuperont avec sévérité des vendeurs de pétards et de ceux qui troublent la tranquillité publique pendant les derniers jours de l’année. »
Qualifiant les protestataires de « voyous », il a mis en garde : « les forces de sécurité surveilleront constamment les voyons et les hooligans identifiés », annonçant que ceux qui seront arrêtés durant les vacances du Nouvel An (qui durent 13 jours) resteraient en prison jusqu’au dernier jour. (médias officiels, 10 mars)
Ces mesures répressives interviennent tandis que l’appel de l’organisation des Moudjahidine du peuple (OMPI) a lancé le 26 février à tourner la Fête du Feu en émeutes et protestations contre le régime des mollahs a reçu un accueil enthousiaste dans tout le pays, renforçant de fait la crainte de la dictature.
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